Table ronde : Brésil. Un mois après le drame de Brumadinho

Publié le 16 Février 2019

Cher ami, chère amie, 
Vous vous êtes engagés en 2018 aux côtés du peuple Krenak du Brésil, en signant leur appel à solidarité, 3 ans après la rupture du barrage de Mariana. Il y a un mois, un nouveau barrage de la même entreprise s'est rompu dans le même état du Brésil, dévastant tout sur son passage. 
 
France Libertés et Autres Brésils vous invitent à la table-ronde: "Un mois après le drame de Brumadinho : les crimes environnementaux et humains de l’exploitation minière au Brésil". Un mois après la rupture du barrage de Brumadinho, venez débattre, décrypter et comprendre le système prédateur qui conduit à la répétition de crimes humains et environnementaux au Brésil.
 
 
 
 
Le 25 janvier 2019, la rupture d’une digue du barrage minier de Brumadinho, propriété de la compagnie Vale, a déversé un véritable torrent de boues toxiques dans le fleuve Paraopeba dans la région du Minas Gerais au Brésil. Ce drame criminel s’est soldé par un lourd bilan humain : 157 morts et 182 disparus. Par ailleurs, d’importants dégâts environnementaux ont été causés par le déversement de 12,7 millions de mètres cubes de déchets miniers dans le fleuve, détruisant toute la faune et la flore sur leur passage.

Face à cette nouvelle tragédie, des voix s’élèvent pour dénoncer un véritable crime environnemental. Le drame de Brumadinho fait en effet cruellement écho à celui de Mariana : le 5 novembre 2015, c’est un autre barrage minier appartenant à Samarco (joint-venture entre Vale et BHP Billiton) qui s’est rompu. Surnommée le « Fukushima brésilien », cette pollution reste à ce jour la plus importante de l’histoire du Brésil moderne, les déchets miniers s’étant répandus sur plus de 680 km dans les eaux du fleuve Rio Doce, avant de se déverser dans l’Océan Atlantique.

L’histoire se répète, et les événements de Brumadinho et Mariana révèlent les mêmes problématiques : le manque de contrôle des pratiques de l’extractivisme minier, l’inertie des pouvoirs publics et de la justice, et une impunité généralisée protégeant les coupables et délaissant les victimes.

Il y a quelques mois, France Libertés a porté la campagne internationale Justice for Krenak, mettant en lumière la situation du peuple autochtone Krenak, vivant sur les berges du Rio Doce, qui voit aujourd’hui encore ses droits violés par les conséquences du crime de Mariana.
 
 
INTERVENANTS 
► Marion Veber, responsable des programmes Droits des peuples et Droit à l'eau à France Libertés
► Adèle Goliot (Autres Brésils), chargée du suivi des actions du Mouvement national des personnes atteintes par les barrages (MAB).

INFOS PRATIQUES
► Maison de l'Amérique latine - 217, boulevard Saint-Germain 75007 PARIS
► Horaires : 19h - 20h30
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