Cosmovision Yanomamí - L'origine du feu
Publié le 22 Janvier 2019
Les Yanomami sont un groupe linguistique et culturel intégré par plusieurs sous-groupes, avec des caractéristiques socio-économiques similaires et des langues apparentées, qui sont répartis entre le Venezuela et le Brésil. Les Yanomami et Sanema-Yanoama sont situés au Venezuela. Ils se font appeler Yanomami. Ce mythe a été repris et adapté du site Babab :
Autrefois, il n'y avait qu'un seul yanomamo qui possédait le feu : Iwa-riwë. Il était grand et il marchait à pas de tortue. Il était si jaloux de son feu qu'il le cachait sous sa langue.
Iwa-riwë était le plus méchant des Yanomamo. Il était mauvais parce qu'il était mesquin : pas même une petite flamme de son feu il ne voulait céder à qui que ce soit. L'autre Yanomamo est revenu de la chasse et a demandé à Iwa-riwë un peu de feu pour faire rôtir la viande. Rien ! Ils devaient bien la laver, la frotter sur une pierre, en extraire tout le sang, puis la manger crue.
Les pluies sont arrivées et il faisait froid. Iwa-riwë a craché une partie de son feu, allumé le feu, cuit sa nourriture et s'est réchauffé à merveille. Quand il a voulu, il a utilisé ses mains pour éteindre le feu. L'autre Yanomamo il ne le laissait même pas s'approcher de son foyer.
Iwa-riwë n'avait pas d'amis. Les hommes mesquins ne peuvent pas en avoir. Le Yanomamo, résigné depuis longtemps, n'attendait plus rien de lui. Ils en avaient assez de lui demander un petit feu et de le voir toujours leur refuser .
Mais il y avait un petit homme, un charlatan, et très intelligent, qui n'a pas abandonné. Il s'appelait Yorekitiramï. Iwa-riwë l'a rejeté, mais il rôdait encore sous le hamac du foyer. Il lui parlait beaucoup et le faisait rire avec ses grimaces. Quand Iwa-riwë se déplaçait, Yorekitiramï ne le perdait pas de vue.
Avec les pluies, la nuit, il faisait très froid. Il y avait beaucoup de Yanomamo qui toussaient. Avec le feu d'Iwa-riwë ils auraient pu être réchauffés. Cela aurait été suffisant pour les guérir. Mais le propriétaire du feu était toujours têtu. Il a également refusé son feu aux malades. Bref, il s'est moqué de tout le monde.
Beaucoup de Yanomamo sont tombés gravement malades, même Iwa-riwë a eu la grippe et il est tombé malade.
C'était un matin de brouillard épais. Iwa-riwë s'est levé avec un gros mal de tête, mais il avait sommeil : la grippe ne l'avait pas laissé dormir. Il est retourné au lit comme tout le monde. Personne n'est allé au conuco. Personne n'est allé chasser.
Tout le monde était malade. Désespérés, certains s'approchèrent d'Iwa-riwë et le supplièrent.
-Nous sommes de la famille. Donne-nous du feu, on va mourir. Tout ça n'a servi à rien. Mais Yorekitiramï était encore près du hamacd'Iwa-riwë, alerte comme jamais auparavant. Le propriétaire du feu dormait quand il a soudainement éternué :
-Atchun ! Le feu avait sauté de sa bouche. Iwa-riwë, étourdi par la fièvre, ne savait pas ce qui se passait. Quand il s'est rendu compte de ce qui s'était passé, Yorekitiramï avait déjà le feu dans les mains et s'enfuyait en sautant de joie.
Iwa-riwë avait perdu son feu. Puis il a été furieux et s'est enfui du xapono. Il ne voulais plus voir le Yanomamo. Il avait peur de sa vengeance. En désespoir de cause, il plongea dans les eaux du fleuve et devint un babilla.
Yorekitiramï retourna au xapono et distribua le feu à tous les Yanomamo.
Quand il a vu que tout le monde avait son foyer allumé, il était encore plus heureux et a sauté si haut qu'il s'est retrouvé dans les branches d'un arbre. Là et, petit à petit, dans tous les arbres de la selva, il laissait une étincelle de feu. C'est pour ça que le bois brûle. Dans le cacaoyer, il en met plus ; c'est pourquoi c'est l'arbre qui sert à allumer le feu. Quand Iwa-riwë cracha le feu, Pre-yoma, une femme de la tribu qui était là, quand elle vit le feu dans les mains de tous, cria d'horreur et dit :
-Ce feu que tu as tant aimé et que Yorekitiramï a pris à Iwa-riwë, te fera souffrir. Vous auraiez dû le laisser seul dans la bouche de son maître et vous auriez été heureux. Au lieu de cela, vous avez sorti quelque chose d'éternel qui vous fera toujours souffrir : vous tous et tous vos descendants brûlerez avec le feu, en référence à la crémation rituelle des corps. Je ne veux pas être brûlée. Je vivrai heureuse sans feu. Le feu ne touchera jamais mon corps.
C'est ce que la femme a dit, et elle est allée sauter dans l'eau d'un ruisseau. Là, elle a été transformée en crapaud orange."
traduction carolita du site mitos latinoamerica
/http%3A%2F%2F2.bp.blogspot.com%2F_5x-W7If3AQs%2FSV1CrCCakWI%2FAAAAAAAAAgo%2Ft43G7aNyZe0%2Fs320%2FYanomami2.jpg)
Los Yanomami son un grupo lingüístico-cultural integrado por varios subgrupos, con rasgos socioeconómicos similares y lenguas emparentadas, que se encuentran repartidos entre Venezuela y Brasil. De
http://mitosla.blogspot.com/search/label/Venezuela%20Yanomami
/idata%2F1434124%2F2013%2F2013-9%2FAmazonie-Yanomami-Foret-1.jpg)
Brésil / Venezuela : Les yanomamis - coco Magnanville
LES YANOMAMIS Situation géographique Entre le Brésil et le Vénézuela, le territoire Yanomami s'étend sur près de 240.000 km2 couvert d'une épaisse forêt, traversé d'innombrables cours d'ea...
http://cocomagnanville.over-blog.com/article-bresil-venezuela-les-yanomamis-117357738.html