Par : Lía BIANCHINI - Brasil de Fato
Depuis plus de 500 ans, la population noire construit la résistance au Brésil. Dès leur arrivée sur les navires négriers, en tant qu’esclaves, jusqu’à l’abolition de l’esclavage, qualifiée de fausse par le mouvement noir, il y a 130 ans. Ana Maria Santos da Cruz, membre du quilombo Invernada Paiol de Telha - Fundão, situé à Reserva do Iguaçu dans l’état du Paraná, a rappelé l’histoire de son peuple, dimanche 2 décembre, à la Vigile Lula libre.
Dona Ana a rappelé la résistance de ses ancêtres en s’interrogeant sur l’avenir de la lutte quilombola avec le début du gouvernement de Jair Bolsonaro du Parti social-libéral (PSL). Le président élu a déjà défendu la vente des terres quilombola, affirmant que le grand problème des peuples de quilombo « s’appelle le gouvernement fédéral ». Bolsonaro a également déjà répondu à une accusation de racisme pour avoir déclaré, lors d’un événement organisé au Club hébreu de Rio de Janeiro, en avril 2017, que les quilombolas « ne font rien » et « ne servent qu’à procréer ».
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