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/image%2F0566266%2F20250412%2Fob_0984e8_gia07345-m.jpg "Cocomagnanville a été créé en hommage à Pierre Kerhervé, mon grand-père coco qui m'a permis de devenir l'adulte que je suis. Ce blog évolue au fil du temps, des connaissances et de la maturité de son auteure. Il est à présent presque essentiellement dédié aux peuples originaires de l’Abya Yala (les Amériques) et je me suis appliquée à documenter chaque peuple et culture qui la composent. A présent, les lecteurs qui le souhaitent pourront retrouver cette base de donnée sur un site que je leur ai dédié : Peuples autochtones d'Abya Yala.")
Ouverture du procès des personnes impliquées dans l'assassinat de la dirigeante Berta Cáceres au Honduras
Publié le 18 Septembre 2018
Ville de México/Desinformémonos-
Le procès oral et public contre huit des neuf personnes impliquées dans l'assassinat de la dirigeante indigène Berta Cáceres a commencé lundi à la Cour suprême de justice de Tegucigalpa, où les membres de la famille et du Conseil Civique des Organisations Populaires et Indigènes du Honduras (COPINH) attendent que les juges rendent justice.
Une commission d'experts internationaux et les organisations Amnesty International et GreenPeace seront également présentes au cours du procès et ont exigé qu'un procès équitable soit garanti et que les interrogatoires et déclarations soient approfondis afin de traduire en justice les véritables auteurs matériels et intellectuels.
Les membres du Conseil ont fait savoir qu'ils ont introduit un recours en récusation contre le tribunal de jugement de la première chambre, parce qu'ils rejettent "leurs actions et leur aptitude à connaître de cette affaire" et ont demandé "qu'ils soient remplacés par un tribunal qui garantit les conditions pour trouver justice dans ce processus."
"Nous exigeons justice, mais pas à n'importe quel prix ni de n'importe quelle manière", ont-ils déclaré, après avoir dénoncé le fait que le tribunal de jugement saisi de l'affaire Cáceres "n'a pas garanti" leurs droits en tant que victimes "et même les droits de l'accusé, démontrant une partialité qui constitue un crime du ministère public dans la dissimulation d'informations et donc de vérité.
Cáceres, qui était coordinatrice du COPINH, a été assassinée le 3 mars 2016 dans sa chambre à La Esperanza pour avoir mené la lutte contre le projet hydroélectrique Agua Zarca de Desarrollos Energéticos SA. (DESA) dans le territoire indigène Lenca.
En 2017, le quotidien américain The Guardian a publié que l'assassinat de Cáceres était commandé par des stratégies de spécialistes du renseignement militaire liés aux forces américaines.
La dirigeante avait dénoncé à plusieurs reprises les menaces de mort qu'elle avait reçues pour son travail contre le projet hydroélectrique. Sur les 33 plaintes, plusieurs correspondaient à des menaces de la part de l'entreprise, bien que celle-ci l'ait toujours nié.
traduction carolita d'un article paru sur Desinformémonos le 17 septembre 2018
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