Chansons reprises : No puedes volver atras

Publié le 21 Octobre 2018

Chansons reprises : No puedes volver atras

No puedes volver atras,
no tienes más que seguir,
que no te aturda el engaño,
sigue, sigue hasta el final.
La herida que va contigo,
¿Quién la puede mejorar?
Es la sórdida pobreza,
que se pretende ignorar,
es un mar amargo
y negro que se tiene que aclarar.

¿Cuánto tienes que vivir para ver la libertad?
La montaña cruza el viento
¿de dónde hacia dónde va?
¿Cuántos tienen que morir para ver la libertad?
El fuego que abre tus ojos
¿de dónde hacia dónde va?
Total en la lucha pierdes
si luchas para matar

El amor y la agonía,
envueltos en soledad,
de tantas piezas oscuras,
que tuviste que alumbrar.
Correr hacia la ternura,
pedir un poco de pan.
Es un mar amargo y negro
que se tiene que aclarar,
no tienes más que seguir,
no puedes volver atrás

********

Tu ne peux pas revenir en arrière

Tu ne peux pas revenir en arrière,
tu n'as plus qu'à suivre,
que ne t'étourdisse pas la tromperie,
continue, continue jusqu'à la fin.

La blessure qui va avec toi,
Qui peut l'améliorer ?
C'est la sordide pauvreté,
qui cherche à être ignorée,
c'est une mer amère
et noire qu'il faut éclaircir.

Combien dois-tu vivre pour voir la liberté ?
La montagne croise le vent
d'où vient-il?
Combien vont mourir pour voir la liberté ?
Le feu qui ouvre tes yeux
vers où va -t-il ?
Tu y perds au total dans la lutte
si tu luttes pour tuer.

L'amour et l'agonie,
enveloppés de solitude,
de tant de pièces obscures,
que tu as eu à éclairer.
Courir vers la tendresse,
demander un peu de pain.
C'est une mer amère et noire
qu'il faut éclaircir,
tu n'as plus qu'à suivre,
tu ne peux pas revenir en arrière.

Victor Jara traduction carolita

La marche inexorable vers la liberté dans « No puedes volver atrás » de Victor Jara

 

La chanson « No puedes volver atrás » de Victor Jara est une puissante réflexion sur la lutte pour la liberté et la justice sociale. Dès le premier couplet, Jara donne le ton de la détermination et de la résilience, exhortant l'auditeur à continuer malgré les obstacles. L’expression « on ne peut pas revenir en arrière » résonne comme un appel à l’action, nous rappelant que le chemin vers un avenir meilleur est à sens unique et qu’il n’y a pas de place pour la résignation ou le recul.

Victor Jara, connu pour son engagement dans les causes sociales et sa mort tragique pendant la dictature de Pinochet au Chili, utilise cette chanson pour aborder les thèmes de la pauvreté, de l'oppression et de la recherche de la liberté. La « pauvreté sordide » et la « mer Noire amère » sont de puissantes métaphores des conditions de vie des plus défavorisés et du besoin urgent de changement. La chanson soulève également de profondes questions sur le coût de la liberté, en demandant : « Combien de personnes doivent mourir pour voir la liberté ? » et « Combien de temps faut-il vivre pour connaître la liberté ? », soulignant le sacrifice et la lutte continue impliqués dans la quête de la justice.

Le refrain de la chanson, qui parle d'amour et d'agonie enveloppés de solitude, reflète la dualité de la lutte : la douleur et la souffrance qu'elle entraîne, mais aussi l'espoir et la tendresse recherchés au bout du chemin. Jara nous rappelle que, même si la lutte est ardue et souvent solitaire, il est essentiel de continuer à avancer, en éclairant les « chambres noires » et en recherchant la tendresse et le pain, symboles d’un avenir plus juste et plus humain. La chanson est un témoignage de résilience et d’espoir, un appel à ne pas abandonner et à continuer de se battre pour un monde meilleur.

traduction carolita

source

https://www.letras.com/victor-jara/404881/significado.html

Rédigé par caroleone

Publié dans #Chanson du monde, #Chili, #Victor Jara, #chansons reprises

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