Chansons reprises : La era está pariendo un corazón

Publié le 14 Octobre 2018

Chansons reprises : La era está pariendo un corazón

Chanson du musicien, compositeur et troubadour cubain, Silvio Rodríguez, enregistrée tout d'abord en 1968 avec l'accompagnement d'Enrique Plá à la batterie et Leo Brower à l'orgue.

La version la plus connue néanmoins est celle de son 2e album studio A final de este viaje sorti en 1978, avec son unique accompagnement à la guitare.

Le groupe chilien Los Bunkers en a fait le thème de son album de 2010 Música libre.

Cette chanson est considérée comme l'un des "hymnes" de Silvio, pour autant elle ne semble pas avoir rencontré un si grand succès. J'ai trouvé plusieurs reprises intéressantes à mes yeux (et mes oreilles) et j'ai omis volontairement celle de Los Bunkers parce que "ça ne passe pas (pour moi).

Le cœur en question est celui du Che.

L'ère donne naissance à un coeur


J'ai demandé à mon ombre
de voir comment je vais rire,
tandis que les pleurs, avec une voix de temple,
se brisent dans la salle en arrosant le temps.

Mon ombre dit que rire
c'est de voir les pleurs comme mes pleurs,
et je me suis tu, désespéré
alors j'ai écouté : la terre pleure.

L'ère donne naissance à un cœur,
elle ne peut pas plus, elle meurt de douleur
et il faut arriver en courant
puisque tombe l'avenir
dans toute forêt du monde,
dans toute rue.

Je dois laisser la maison et le fauteuil,
la mère vit jusqu'à ce que meure le soleil,
et il faut brûler le ciel
si nécessaire, pour vivre.
Pour n'importe quel homme du monde,
pour n'importe quelle maison.


La era está pariendo un corazón


Le he preguntado a mi sombra
a ver como ando para reírme,
mientras el llanto, con voz de templo,
rompe en la sala regando el tiempo.

Mi sombra dice que reírse
es ver los llantos como mi llanto,
y me he callado, desesperado
y escucho entonces: la tierra llora.

La era está pariendo un corazón,
no puede más, se muere de dolor
y hay que acudir corriendo
pues se cae el porvenir
en cualquier selva del mundo,
en cualquier calle.

Debo dejar la casa y el sillón,
la madre vive hasta que muere el sol,
y hay que quemar el cielo
si es preciso, por vivir.
Por cualquier hombre del mundo,
por cualquier casa.

(1967)

Silvio Rodríguez traduction carolita

https://www.cancioneros.com/nc/826/0/la-era-esta-pariendo-un-corazon-silvio-rodriguez

Rédigé par caroleone

Publié dans #Au coeur du Che, #Cuba, #Chanson du monde, #chansons reprises

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