Chansons reprises : El aparecido

Publié le 28 Octobre 2018

Chansons reprises : El aparecido

El aparecido

(Víctor Jara)

Abre sendas por los cerros,
deja su huella en el viento,
el águila le da el vuelo
y lo cobija el silencio.

Nunca se quejó del frío,
nunca se quejó del sueño,
el pobre siente su paso
y lo sigue como ciego.

Correlé, correlé, correlá
por aquí, por allí, por allá,
correlé, correlé, correlá,
correlé que te van a matar,
correlé, correlé, correlá.

Su cabeza es rematada
por cuervos con garra de oro
como lo ha crucificado
la furia del poderoso.

Hijo de la rebeldía
lo siguen veinte más veinte,
porque regala su vida
ellos le quieren dar muerte.
(1967)

L'apparu


Il ouvre des chemins à travers les collines,
Laisse sa marque sur le vent,
L'aigle prend son envol
Et il est à l'abri du silence.

Il ne s'est jamais plaint du froid,
Il ne s'est jamais plaint du rêve,
Le pauvre sent sa démarche
Et le suit comme un aveugle.

J'ai couru, j'ai couru, il a couru
Par ici, par là-bas par là
J'ai couru, j'ai couru, il a couru
J'ai couru qu'ils allaient le tuer,
J'ai couru, j'ai couru, il a couru.

Sa tête est couronnée
Par des corbeaux aux griffes d'or
Quand l'a crucifié
La fureur des puissants.

Fils de la rébellion
Vingt et plus le suivent
Parce qu'il offre sa vie
Eux le veulent pour mort.

(1967)

Victor Jara, traduction carolita





https://www.cancioneros.com/nc/447/0/el-aparecido-victor-jara

El aparecido : un chant de rébellion et d'espoir

 

La chanson « El Aparecido » de Víctor Jara, éminent auteur-compositeur-interprète chilien et figure marquante de la nouvelle chanson chilienne, est un hymne de résistance et de lutte. Les paroles racontent l'histoire d'un personnage mystérieux et presque mythique qui se déplace à travers les collines, laissant sa marque dans le vent et faisant partie du paysage naturel, suggérant son lien profond avec la terre et ses racines. Ce personnage ne se plaint jamais, malgré l'adversité, et sa présence inspire les plus défavorisés à le suivre, même si c'est en tant qu'aveugle, ce qui dénote un leadership implicite et une influence révolutionnaire.

Le refrain « Cours, cours, cours » reflète l’urgence et le danger auxquels est confronté le protagoniste, probablement un leader révolutionnaire, poursuivi par ceux qui sont au pouvoir. La répétition de ces phrases ajoute un rythme frénétique qui évoque la sensation d’une poursuite. Les images de sa tête « surmontée de corbeaux aux griffes d’or » et de sa crucifixion par « la fureur des puissants » sont de puissantes métaphores du sacrifice et de la souffrance, mais aussi de la cupidité et de la brutalité de ses ennemis.

La chanson culmine avec une vision sombre mais poétique de la chute du leader au crépuscule, symbolisant peut-être sa mort inévitable. Cependant, la mention d'une « graine qui n'a pas encore germé » suggère que les idées et l'esprit combatif du revenant perdureront, promettant une poursuite de la résistance et de l'espoir de changement. Ce thème de la persistance de la lutte malgré la répression est un appel à la mémoire et à l’action continue.

traduction carolita

source

https://www.letras.com/victor-jara/404869/significado.html

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