Poésie amérindienne : Eléonore Tecumseh Sioui

Publié le 7 Septembre 2018

Née en 1920 ou 1925 elle est considérée comme la mère spirituelle des Hurons Wendat. C'est la première femme autochtone du Canada a recevoir un doctorat. Elle grandit parmi les traditionalistes du camp des Quarante Arpents. Sa mère était guérisseuse et lui a transmis les principes de base des valeurs traditionnelles et le pouvoir de ces choses considérées comme sacrées par son peuple.

Elle a étudié les langues et l'éducation à l'Université Laval de Québec et le développement international à l'Université d'Ottawa (elle recevra un diplôme en coopération internationale).

Elle était directrice du centre de médecine spirituelle Tecumseh à Village-des-Hurons, près de Québec.

Son oeuvre , sa vie et son travail étaient concentrés sur la sensibilisation du grand public à la condition des amérindiens et à la promotion de la culture huronne-wendate.

Parmi les livres de poésie

Andatha

Femme de l'île

Corps à coeur éperdu

Elle est décédée en 2006.

 

https://www.erudit.org/fr/revues/liberte/1991-v33-n4-5-liberte1461629/60540ac.pdf

 

Tecumseh


Il ne reste seulement
Que le silence de la nuit
Qui répand doucement
Les parfums des feuilles d’automne
Et le vent qui chante son Requiem
Sur la solitude de son tombeau
Pas de pierre tombale
Pour signaler l’endroit
Où dort Tecumseh
Secret jalousement gardé
Par ses valeureux guerriers
Et son noble peuple
Lesquels ne cessent de pleurer
La perte du plus grand héros
Des Amériques.


Eléonore Tecumseh Sioui

https://www.maisondelapoesierhonealpes.com/editions/bacchanales-42/

Rédigé par caroleone

Publié dans #Poésie amérindienne, #La poésie que j'aime, #Huron wendat

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