Un manga amérindien : l’art haïda, un métissage des genres

Publié le 5 Juillet 2018

« De tous les arts dont subsiste le témoignage, celui des Premières Nations de la côte Nord-Ouest est certainement l’un des plus grands. »

C’est en ces termes que s’exprimait en 1974 Claude Lévi-Strauss, à l’occasion d’une exposition dédiée à l’artiste Bill Reid, l’un des plus connus de sa génération, d’origine haïda – nation indienne du Nord-Ouest américain (Colombie-Britannique).

Or, cet intérêt de l’anthropologue français pour l’art et la communauté haïda a séduit un autre artiste plus contemporain Michael Nicoll Yahgulanaas, inventeur d’un genre graphique original : le « manga haïda ».

Un style propre : la formline

Cette appellation, plutôt insolite, définit une forme d’expression visuelle hybride qui permet à l’auteur non seulement de célébrer la mémoire culturelle des Haïda, mais aussi de traiter des défis auxquels sont confrontés toutes les sociétés aujourd’hui : les conflits, les guerres, l’impact des activités humaines sur l’environnement et les changements climatiques ou encore les relations interculturelles.

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Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Canada, #Peuples originaires, #Arts et culture, #Manga, #Haïda

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