Man of Aran

Publié le 2 Mai 2018

Un paysage d'Inis Oírr, avec le château O'Brien.Par SyrWilliams, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1107126

Un paysage d'Inis Oírr, avec le château O'Brien.Par SyrWilliams, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1107126

Film britannique (ethnofiction) de Robert J.Flaherty, 1934

Sur une île battue par les flots et les vents, une famille de pêcheurs a planté sa cahute. Jour après jour, ils extirpent d'une mer houleuse, hostile et souvent dangereuse leur maigre subsistance et tentent de faire de cette terre rêche et aride un champ cultivé, utilisant les algues comme engrais. Face à une nature qui se déchaîne librement, ils luttent pied à pied afin de survivre là où ils se sont installés, au coeur des mers. L'homme s'en va chasser le poisson à bord de sa barque. Parfois, il course le requin pèlerin et la traque ne va pas sans dégâts ni sans peurs. Cette fois-là, l'homme est intact mais le bateau fracassé...

Rédigé par caroleone

Publié dans #Arts et culture, #Iles d'Aran, #Irlande, #Docus du mercredi

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
H
un film merveilleux<br /> ici, ce n'est pas la Pachamama, mais la Mer<br /> ce gamin qui pèche du haut de la falaise en guidant le fil avec son soulier<br /> c'est l'ancètre de Tom Sawyer<br /> la tempète qui remet l'homme sur le même pied d'égalité que la fourmi<br /> ce film m'a beaucoup marqué la première fois que je l'ai vu<br /> le revoir est plus qu'un plaisir<br /> <br /> Merci Caro
C
Moi aussi j'aime bien la scène de pêche du garçon, elle est impressionnante et quand je le vois se servir de ses orteils pour maintenir le fil, ça me fait penser à des techniques de tissage de certains peuples indigènes qui font cela, se servant de tout, leurs mains, leurs pieds dans un souci de performance technique naturelle. Il est super ce film, il nous apporte beaucoup d'humilité, quand on les voit "domestiquer" cette pierre pour en faire des champs, grattant, brisant, exploitant les brèches, portant les seaux de terre en haut des falaises avec les cordes, petit bout par petit bout pour ainsi, de la pierre et de l'aridité en faire de quoi produire leur auto subsistance, on voit que l'homme quand il est dans cet état d'esprit est un vrai génie de la survie, si seulement l'homme n'utilisait pas son génie pour conquérir et détruire, ce serait tellement beau sur cette terre. Bisouxx Serge-Hobo