Honduras - Alerte ! Les policiers font une descente sans mandat dans la maison de la coordonnatrice des femmes du COPINH

Publié le 13 Avril 2018

Hier, le 11 avril, aux heures du matin, la maison de la compañera Liliam López, coordinatrice des Femmes du COPINH, dans la municipalité de San José, a été fouillée sans mandat par deux policiers qui, déguisés en policiers, portant les armes appropriées et des gilets pare-balles couvrant leurs identifications, sont entrés dans les locaux de la maison où vit l'un des enfants de la compañera Liliam, et sans mandat, ils ont commencé une fouille illégale à la recherche d'armes présumées à l'intérieur.

Les policiers non identifiés ont demandé de l'eau à boire et, une fois à l'intérieur de la maison, ils ont menacé en disant qu'ils allaient chercher des armes, ce à quoi s'est opposé le fils de la compañera qui demandait l'ordre, sans que les uniformes ne répondent. Une fois le raid terminé, et sans trouver d'armes, la police a pris une photo du garçon et est parti sans un mot, a marché hors de la maison et près de la maison a pris une moto taxi qui les a emmenés à la route pavée qui mène de Marcala à San José, La Paz.

Jusqu'à présent, les forces de police ou le mécanisme de protection n'ont pas réagi efficacement à ces événements. Après avoir consulté le service de police de San José, ils ont indiqué qu'aucune effraction n'avait été planifiée à ce moment-là et que le personnel policier n'était pas présent.

COPINH dénonce cela comme une menace sérieuse pour les enfants de Liliam López et pour elle-même. Cela s'ajoute à une série d'incidents graves qui se sont produits dans les maisons du compañero Sotero Chavarría et de ses enfants, également dans le département de La Paz.

Nous demandons que ces événements fassent l'objet d'une enquête approfondie qui ne reste pas en des mots comme ce qui s'est passé lors de l'attaque contre Bertha Zúniga, Sotero Chavarría et Asunción Martínez l'année dernière, lorsqu'ils ont été attaqués par une voiture pour les sortir de la rue et jetés dans un ravin.Jusqu'à présent, il n'y a pas de réponse à cette situation.

Nous dénonçons ces actions irresponsables, illégales et criminalisantes des membres des forces répressives de l'État du Honduras qui ont récemment agi de la même manière contre la compañera Miriam Miranda de l'OFRANEH et Martín Fernández du MADJ.

Le COPINH tient la Police nationale et l'État du Honduras responsables de toute agression ou attaque dont Liliam López, ainsi que sa famille ou tout autre membre du COPINH, étant entendu qu'il existe un engagement clair à attaquer les organisations qui ont dénoncé l'illégitimité du régime actuel.

Fait le 12e jour d'avril 2018.

traduction carolita du communiqué paru sur le site du COPINH le 12 avril 2018 : 

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Honduras, #Peuples originaires, #Lencas, #COPINH

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