Estación terminal (Station terminale)
Publié le 18 Mars 2018
En traversant la plaine aujourd'hui, je suis retourné à la ville
Les yeux du voyageur sont toujours anxieux
La gaze de pluie couvre la blessure dans le ciel
Et la nuit, un éclair rubis
Brûlera.
Mon peuple, endormi en hiver, m'attendait
Sur quoi se retourne-t-il ? Sur quoi se retourne-t-il ?
Quel est mon retour ?
Suis-je le même solitaire
Gardien des aubes
Qui un jour est parti ?
Moi qui aime la douceur de l'été
J'ai trouvé de la pluie
Moi qui, si souvent au printemps
Me suis soûlé
Se tenir debout sous la nuit me dévore
L'anxiété
Et la foudre jaillissent de l'eau
Viennent et vont.
Mille visages croisent le gris par l'artificielle lumière
Le visage que j'ai aimé personne ne sait où il est
Les mains des gens amoureux
Se serrent en écartant
La solitude dure avec l'amour
J'aimerais retrouver la fenêtre que j'aimais
Et derrière ses cristaux voir l'ombre que j'ai laissée derrière moi
Passer par la porte sombre, l'escalier,
Et jeter dans ces bras
L'angoisse du retour
Sur quoi je reviens après avoir couru tant et tant de fois ?
Nous naissons en été et en hiver, c'est la mort
Le baiser de cette pluie a le goût des larmes :
Nous pensons à nous-mêmes quand nous partons, pas à l'amour.
Patricio Manns, tradution carolita
1970
paroles en espagnol ci-dessous :
http://www.cancioneros.com/nc/6306/0/estacion-terminal-patricio-manns