Cent ans de servitude au Brésil
Publié le 30 Mars 2018
Le sexagénaire Augusto Miranda Brasão coupe le piassava depuis l’âge de 12 ans afin de rembourser les dettes dues à ses patrons. Ce palmier, dont les fibres rugueuses sont utilisées pour fabriquer des balais, a marqué la vie d’Augusto ainsi que celle de son frère, de son père et de son grand-père. Depuis 100 ans, plusieurs générations de la famille Brasão vivent sous l’emprise d’une entreprise criminelle qui contraint des milliers de travailleurs autochtones sur le Rio Negro (Rivière noire) supérieur et moyen, dans l’état d’Amazonas. Ses frères vivent dans la communauté de Malalahá.
Comme dans le roman Cent ans de solitude de l’écrivain colombien Gabriel García Márquez, la vie des travailleurs du piassava se répète par cycles et contient une dose de réalisme magique. Ils sont piégés dans un monde d’exploitation où le travail se confond avec le remboursement d’une dette.
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