Au Honduras, tout est mal qui finit mal
Publié le 7 Février 2018
Membre du Parti national (PN, droite), Juan Orlando Hernández – surnommé « JOH » – a été investi pour un deuxième mandat (2018-2022), dans le Stade national de Tegucigalpa, la capitale du Honduras, le 27 janvier. S’il a pu compter sur la présence de représentants d’organismes internationaux et de délégations diplomatiques souvent composées de simples secrétaires ou chargés d’affaires, aucun chef d’Etat ou de gouvernement étranger n’avait fait le déplacement. En revanche, la cérémonie de prestation de serment a bénéficié de la présence de milliers d’hommes de l’armée, de la police militaire, de la marine et de la police nationale, disposés autour du stade en trois cordons de sécurité. Ce sont eux qui, très brutalement, ont refoulé et dispersé les dizaines de milliers de manifestants qui protestaient contre la fraude dont a été victime, lors des élections du 26 novembre 2017, le candidat de l’Alliance d’opposition contre la dictature (AOCD) Salvador Nasralla.
la suite :
/http%3A%2F%2Fwww.medelu.org%2Flocal%2Fcache-vignettes%2FL552xH318%2Farton2743-7617f.jpg)
Au Honduras, tout est mal qui finit mal
Membre du Parti national (PN, droite), Juan Orlando Hernández - surnommé " JOH " - a été investi pour un deuxième mandat (2018-2022), dans le Stade national de Tegucigalpa, la capitale du Hond...