L’approche intransigeante de l’Australie à l’égard des réfugiés alimente un cycle d’horreurs au large de ses côtes

Publié le 12 Janvier 2018

Des centaines d’hommes sont actuellement détenus sur une île lointaine au nord de la Papouasie–Nouvelle-Guinée, après avoir tenté de trouver asile en Australie. Certains sont malades ou blessés, d’autres souffrent de traumatismes mentaux et la plupart sont présents sur l’île de Manus (surnommée « Le Guantanamo de l’Australie ») depuis trois à quatre ans.

En dépit des condamnations émises par la communauté internationale concernant leur situation, leur avenir reste incertain. Ces hommes sont les victimes de politiques du gouvernement australien visant les demandeurs d’asile qui tentent d’atteindre ses côtes par la mer.

À la fin du mois de novembre dernier, 606 réfugiés et demandeurs d’asile ont été déplacés, certains de force, d’un centre de détention insalubre sur une base navale de Papouasie–Nouvelle-Guinée ; lieu où six hommes sont morts et de nombreux autres ont subi des lésions suite à la violence infligée par d’autres détenus ou encore par eux-mêmes. Cette mesure faisait suite à la décision du gouvernement de la Papouasie–Nouvelle-Guinée de déclarer « anticonstitutionnel » le Centre australien de traitement extraterritorial (Offshore Processing Centre [OPC]) et de le fermer.

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Rédigé par caroleone

Publié dans #Australie, #Migrants

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