Athènes, 22 décembre 2017, pour mémoire

Publié le 9 Janvier 2018

Aujourd’hui, un par un, les députés de l’ancienne « gauche radicale » grecque, au pouvoir depuis bientôt trois ans, votent en faveur de l’incarcération des militants du mouvement social qui se seront opposés à la saisie (pour dettes) d’une résidence principale et à l’expulsion locative qu’elle entraîne.

(Se seront opposés de leurs corps ; se seront interposés entre ménages ou individus endettés et agents chargés d’appliquer la sentence, de les virer de chez eux, de les mettre à la rue ; auront donc dans le langage néolibéral fait « violence » à des dépositaires de la force publique. Existe-t-il aujourd’hui, dans la solidarité avec les réfugiés, dans la défense des droits sociaux les plus élémentaires, d’autre forme d’opposition que celle qui engage le corps et se trouve ainsi automatiquement dénoncée comme « violence » par les gouvernements européens ?)

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Rédigé par caroleone

Publié dans #Grèce, #Migrants

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