Monde autochtone 2017 : Aotearoa – Nouvelle- Zélande

Publié le 7 Décembre 2017

Jeune homme Maori- By Andrew Turner from Ann Arbor, MI, United States - Maori Warrior, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3203129

Fleur Te Aho Fleur Adcock

Les Māori, qui sont le peuple autochtone de la Nouvelle-Zélande, constituent 15% des 4,5 millions d’habitants de ce pays.

Le fossé entre Māori et non-Māori est saisissant : l’espérance de vie des Māori est inférieure de 7,3 ans à celle des non-Māori ; les ressources de leurs foyers sont inférieures de 22% à la moyenne nationale ; 45% des Māori quittent les établissements secondaires sans diplôme, et 50% de la population carcérale est māori1 .

Du traité de Waitangi signé en 1840 entre les Anglais et les Māori, on dispose de deux versions : une en anglais, une en langue māori. En vertu de ce traité, le gouvernement revenait aux Anglais, avec la promesse que les Māori continueraient à posséder leurs terres et ressources diverses et jouiraient de la citoyenneté britannique. Ce traité dispose néanmoins d’une valeur juridique limitée devant les tribunaux et au Parlement. En réalité, la protection des droits des Māori dépend beaucoup des gouvernants et de leur reconnaissance effective (ad hoc) ou non du Traité. Si la Nouvelle-Zélande a reconnu en 2010 la Déclaration des droits des peuples autochtones de l’ONU, elle n’a pas ratifié la Convention ILO 169.

 

LIRE LE RAPPORT

 

Thèmes qui y sont abordés

Les Maori plaident pour des changements constitutionnels

Rapports du Tribunal de Waitangi sur l’accord TPPA

Des progrès dans la réforme des terres māori

Une nouvelle loi sur la langue māori

Préoccupations internationale sur les droits des Māori

Pas de violation du Traité concernant les dauphins

Poursuite des rétrocessions de droits garantis par le Traité

Octroi d’une personnalité juridique à un fleuve

image

Rédigé par caroleone

Publié dans #Aotearoa Nouvelle Zélande, #Peuples originaires

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article