Mexique- C'est l'heure de défendre ce qui est à nous : la terre, nos vies - CNI

Publié le 15 Octobre 2017

Ville de México/Desinformémonos- "Ce n'est plus le moment de nous quitter, ce n'est plus le moment de laisser le mauvais gouvernement nous piétiner, nous humilier. Il n'est plus temps de permettre la disparition de nos jeunes, il n'est plus temps d'autoriser les massacres, il est temps de défendre la vie de nos peuples, de nos enfants, comme nous le savons, c'est le temps des peuples", a déclaré la conseillère municipale Guadalupe Vázquez, survivante du massacre d'Acteal, au Chiapas, et membre du Conseil du gouvernement indigène (CIG) du Congrès national indigène (CNI).

Dans le cadre des réunions d'analyse des prochaines propositions du CIG suite à la candidature de sa porte-parole, María de Jesús Patricio Martínez, comme candidate indépendante à la présidence de la CIG, les conseillers des peuples autochtones ont entamé une tournée au Chiapas qui s'achèvera le 19 octobre au Caracol d'Oventik.

"Il est temps de démontrer que nous n'avons pas été exterminés, que nous continuons à nous battre ici. C'est le temps des pauvres, des peuples, c'est le temps de défendre ce qui est à nous: la terre, nos vies", a ajouté Vázquez.

Selon Lázaro Pascual, un conseiller indigène popoluca du sud de Veracruz, la "grande tâche" que le peuple a entrepris est de construire un "Nouveau Mexique", parce que "les gouvernements nous ont plongés dans une situation critique qui s'aggrave de jour en jour."

Ont également participé à la réunion Hilda Hernández Rivera, mère de feu Manuel González Hernández, l'étudiant normaliste, César Manuel González Hernández, qui représentait les parents des 43 et a exprimé son soutien aux activités du CIG.

"Il est clair pour nous que ce gouvernement appartient aux riches et qu'ils nous piétinent tous les jours, pillent nos ressources, violent nos droits, nous font disparaitrent et nous tuent. Tout comme vous nous voulons un monde différent, où l'on nous respecte tels que nous sommes. Les mères et les pères, nous voulons dire que nous soutenons la lutte pour un monde meilleur pour les peuples autochtones et que c'est aussi notre lutte. Nous continuerons à exiger la présentation en vie des 43 normalistes et nous vousdemandons de ne pas nous laisser seuls et seules", a-t-il dit.

Enfin, le peuple indigène de La Nueva Esperanza, du Caracol de La Garrucha, Chiapas, a remercié le CIG pour son travail et a souligné qu'il était confiant que les conseillers municipaux travailleront pour l'équité entre les peuples et veilleront à ce que leurs droits soient respectés afin de parvenir à un développement qui permette une meilleure opportunité pour la vie.

Avec l'information de Radio Pozol

traduction carolita d'un article paru dans Desinformémonos le 14 octobre 2017

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Mexique, #Le chiapas en lutte, #Peuples originaires, #CNI, #CIG, #Marichuy

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