Chili - 11e version de l'Edition de Cinéma et Vidéo organisée par le musée chilien d'arts précolombiens

Publié le 4 Octobre 2017

Pour la troisième année consécutive, M100 rejoint le circuit d'exposition de l'édition organisée par le Musée chilien d'art précolombien, auquel participent des directeurs indigènes et non indigènes de 21 pays.
 
La récupération de la langue, de la terre et du patrimoine ancestral sont des thèmes transversaux dans tous les films du 11ème Festival Cinema+ Video Indigène, ainsi que le rôle des femmes en tant que porteuses de culture dans les communautés indigènes. Nous avons réalisé qu'un film fait en Afrique raconte pratiquement la même histoire, mais en d'autres termes, que ce qui se passe dans le Wallmapu avec le droit à la terre, à l'eau et à la revitalisation de la langue", souligne Alicia Herrera, directrice du spectacle.

Le but de l'édition, l'une des plus anciennes et de la plus longue histoire du pays, est d'encourager le respect des peuples autochtones, de promouvoir l'accès à l'utilisation des médias audiovisuels et de contribuer à la diffusion de la culture indigène en Amérique et dans le monde", déclare Claudio Mercado, directeur de l'exposition et responsable de la zone du patrimoine immatériel du Musée chilien d'art précolombien.

Parmi les expositions figurent des titres tels que Martirio de Vincent Carrelli, Ernesto de Carvalho et Tatiana Almeida (Brésil), lauréat du prix du meilleur film latino-américain au 2016 Mar del Plata Film Festival, Kuyujani envenenado par Alexandra Henao (Venezuela), prix du meilleur documentaire au Festival du film vénézuélien de New York en 2016, Vengo Volviendo de Gabriel Páez et Isabel Rodas (Equateur)qui a remporté le prix du public au Festival du film équatorien de New York.

PROGRAMMATION

5 octobre 19h30

BOLIVIANA / Mariano Agudo / Espagne-Bolivie (54 min): Une femme entre chaque jour à 100 mètres de profondeur pour survivre. Une fille utilise le hip-hop comme outil de changement social. Une anarchiste se présente aux élections. Une fille se couvre le visage pour qu'on ne la reconnaisse pas en travaillant. Quatre femmes, quatre histoires, quatre histoires, un pays qui lutte pour changer son destin Bolivie.

6 octobre 19h30

VENGO VOLVIENDO Je reviens / Gabriel Páez et Isabel Rodas / Equateur (105 min): Ismael, à 22 ans, ne pense qu' à voyager aux Etats-Unis. Après l'émigration de ses parents, il grandit sous la garde de sa grand-mère Mariana. Après accord sur un prix avec Luz, sa meilleure amie, il revient après huit ans de vie à l'étranger pour devenir la force qui remplit Ismaël de doutes. Les deux amis se rendent au plus profond de l'Azuay pour rencontrer des personnages, des histoires et des légendes diverses qui confronteront Ismaël à ce qu'il craint le plus: son destin.

8 octobre 18 heures

Sélection de courts-métrages

CARA PERDIDA 

Sean Meehan / Australie-Canada (14 min): Subienkow est en danger de mort. Le fort que lui et ses compagnons voleurs de fourrures ont érigé dans la neige est en feu - attaqué par la même tribu qui l' a réduit en esclavage pour le construire - maintenant, il ne reste plus que lui et le Grand Ivan. Alors qu'Ivan est torturé devant lui, Subienkow doit réfléchir rapidement pour échapper à la mort terrible et prolongée qui l'attend. Il appelle le chef, Makamuk, et jcommence à négocier.

NINAS DE UCHITUU

Filles d'Uchituu / Helena Salguero / Colombie (28 min): Sonia et Yelitsa sont deux filles Wayuu qui vivent dans la communauté d'Uchitu' u. Unies par le sang de la lignée de la fraternité entre leurs mères, elles ont appris dans leur langue maternelle les relations pour subsister, selon ce qu'elles trouvent dans la nature. Ce documentaire explore ces filles et leurs différences dans la tension entre la vision ancestrale du monde et le monde occidental, en posant des questions sur les formes d'éducation que les jeunes générations indigènes reçoivent pour construire leur identité.

WASI/VER

Wási (Ver) / Sebastián Gómez y Amado Villafaña / Italie- Colombie (16 min): Wási (voir) est l'histoire d'une journée de rencontre dans la communauté Arhuaca de Kutunzama (Magdalena, Colombie). Avec l'aide du réalisateur Arhuaco Amado Villafaña, nous allons voir ce que cela signifie pour les Arahuacos.

PEWMAYIN


Pewmayiñ / Collectif de Jeunes Mapuches de l'école de Ciné et de Communication Mapuches du Mapuches de l'Aylla Rewe Budi / Chili - Canada (10 min): Pewmayiñ nous transporte aux débuts de la communication entre nous, les Mapuches et les forces de la Terre. Le rêve, une forme de communication spirituelle qui ordonne la vie Mapuche, conduit les enfants à rechercher la connaissance ancestrale

Samedi 8 oct. 19H30

MARTIRIO

 Martírio / Vincent Carrelli, E. de Carvalho et T. Almeida / Brasil (162 min): Flambez le drapeau qui dit que tout cinéma est politique, le documentaire rend visible la cause Guaraní-kaiowá: un groupe d'indigènes qui craignent que leurs terres, situées dans le Mato Grosso del Sur, ne soient confisquées par l'Etat. Un conflit territorial né il y a plus d'un siècle, dans la guerre du Paraguay. Grâce à un travail de recherche rigoureux, le réalisateur brésilien relate avec sa propre voix les injustices sociales et politiques subies par les Guaranis à travers un matériel cinématographique qu'il a enregistré pendant plus de quarante ans.

9 octobre 18 heures

TE SALUDAN LOS CABRITOS

Les enfants vous saluent / Luis Cintora / Espagne- Pérou (70 min): Au cours des années 80, la région d'Ayacucho a assisté au déclenchement de la "guerre populaire" qui a confronté le mouvement subversif Sentier lumineux et l'Etat péruvien. La région a été déclarée en état d'urgence et l'action du sentier a été contrecarrée par une répression violente et aveugle des forces armées.

9 octobre 19h30

KUYUJANI ENVENENADO

Alexandra Henao / Venezuela (88 min): Les Indiens Sanema et Yekuana sont condamnés à disparaître à cause de l'empoisonnement au mercure, utilisé par les mines illégales. Ceux qui permettent et profitent du commerce de l'or sont les mêmes qui ont l'obligation de l'éradiquer.

Traduction carolita

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