Le Guatemala sans peur sort dans la rue

Publié le 29 Août 2017

Le Guatemala sans peur sort dans la rue

Par un beau travail collaboratif depuis le Mexique avec le Guatemala nous lançons la campagne

#FueraJimmy (Jimmy dehors) “Guate sans peur sort dans la rue”.

La conjoncture a commencée en avril 2015, après que soit publiquement connu le fonctionnement des structures de corruption aux plus hauts niveaux de l'État,elle a donné lieu à l'expression publique de rejet et d'indignation en long et en large dans le pays et elle a généré un espace pour la rencontre entre divers secteurs de la population guatémaltèque en lutte contre la corruption et l'impunité.

Dans les communautés, sur les routes et sur les places de tout le pays des millions de personnes sont sortis pour exiger la destitution des gouvernants de service et ainsi deux ans après ces journées de mobilisation, nous nous trouvons devant une scène pas très différente. Non seulement parce que les causes structurelles de l'inégalité, la violence et la pauvreté n'ont pas été modifiées, mais parce qu'un autre président du Guatemala a été signalé pour son activité potentiellement délictueuse, le financement illicite du parti de gouvernement en 2015, et la liste des délits pourraient s'allonger.

La nuit du samedi 26 août 2017, au moyen d'un message gravé et diffusé sur le réseau social Twitter, le Président du Guatemala, Jimmy Morales, accusé de financement électoral illicite par le Ministère public et la Commission Internationale contre l'Impunité au Guatemala - CICIG - a annoncé la décision d'expulser du pays le Mandataire de la CICIG, Iván Velásquez. En le déclarant non désiré.

Ces faits ont généré l'indignation de milliers de personnes, qui depuis la nuit de samedi se sont réunies sur des places dans différentes parties du pays pour manifester leur mécontentement avec la décision de Jimmy Morales et exigent son renoncement. Des milliers de personnes marchent parce qu'ils sont fatigués de la corruption et de l'impunité, marchent aussi parce que ce qui est en jeu c'est la vie avec le modèle extractif prédateur qu'ils essaient d'imposer dans tout le pays, ils marchent parce qu'il y a des mères et des familles qui exigent la justice pour les jeunes filles assassinées dans le Foyer “la Vierge de l'Asunción” un crime d'État dont Jimmy Morales est responsable.
Le Guatemala permanent est dans les rues sans peur, avec cette nouvelle crise, continuons de sortir dans les rues sans peur.

Prenez les affiches et à appelez dans la rue!

Traduction carolita d'un communiqué paru dans km169 Prensa comunitaria le 28/08/2017 : 

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Guatemala

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