Comores, le cimetière marin fait marrer Macron
Publié le 6 Juin 2017
Mieux vaut risquer de mourir noyé que d’être sûrs de mourir de faim. Ils sont quarante, hommes, femmes, enfants, entassés dans un kwassa-kwassa, une barque de sept mètres de long, en route pour Mayotte, qu’on aperçoit la nuit à 70 km, la terre promise.
Ils fuient les Comores, la misère et même la faim. Ils ont longtemps économisé les 400 euros qu’exige le passeur. En mer, ils sont pourchassés et aussi parfois sauvés par les vedettes de la Police de l’Air et des Frontières. La chasse au clandestin est l’activité principale à Mayotte, 20 000 reconduites à la frontière par an, plus que toute la métropole, une véritable industrie.
Avec 600 noyés chaque année, cet endroit qui amuse Monsieur Macron est le plus grand cimetière marin du monde.
Le 02 juin, en visite au centre de sauvetage d’Étel, en Bretagne, Monsieur Macron, président de la République Française, a fait un trait d’esprit humoristique au sujet de ces bateaux. Il a voulu montrer que lui, Emmanuel Macron, sait bien qu’un kwassa-kwassa n’est pas un bateau de pêche : « le kwassa-kwassa pêche peu, il amène DU Comorien, c’est différent. »
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