La terre au cœur

Publié le 19 Avril 2017

De pas errants en chemins de traverse
Plancher
Porteur des adresses des hommes
Boue
Sang de pierres dilué
Chauds effluves
Sur les visages
Posés
Sous le délicat ivoire de l’ongle
Incrustée
Reposoir des corps perdus
Tendresse des âmes enfin
Apaisées
Serre où germent les espoirs
Fertilité
Briques crues patiemment édifiées
Bâtisseuse de maison
Constructrice d’édifices
Mortier torchis adobe et compagnie
Terre matière aux liants de fée
Argile douce et cultivée
Prenant des poses
Doucement
Sculptée
Dans ta robe de volupté
Dans ta féconde prose
Dans ta nature impose
Et dans ta pérennité
La terre au cœur
La terre au corps
La terre à l’âme
La terre
Encore.

Carole Radureau (19/04/2017)

Rédigé par caroleone

Publié dans #Mes anar-poèmes

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H
la minéralité expliquée jusqu'aux genoux ! ;-)
C
Oui, c'est vrai !! Déjà tu vois.
H
j'ai fais un chantier <br /> en pleine glaise, après la pluie<br /> le pelleteur disais : "C'est de l'amoureuse !"<br /> bisoux
C
La poésie tellurique s'invite sur les chantiers !!<br /> En parlant de chantier et de glaise ça me rappelle quand j'étais gamine, avec ma sœur nous allions le WE sur le chantier d'un lotissement qui se bâtissait au bout de ma rue. Nous avions l'impression d'être les propriétaires de toutes les maisons, il n'y avait que les murs et les étages, on grimpait tant bien que mal, quand j'y pense c'était sans doute dangereux. Et surtout, c'était cool car pour arriver aux maisons on avait de la boue jusqu'aux genoux ! Ma mère était contente quand on rentrait. Quand les maisons ont été finies, elles étaient d'une mocheté.....jamais je n'aurais acheté un truc pareil, limite elles étaient mieux dans leur ébauche !! Bisouxx Serge-Hobo.
A
Bouche bée. Sublime! Mériterait bien de rejoindre le collier...
C
Tu crois que l'adobe, la brique crue ou l'argile ça pourrait aller dans le collier ?