Le paradis des chats

Publié le 17 Décembre 2016

Pour tous ceux et toutes celles qui ont un jour pleuré un petit compagnon quel qu'il soit, ici dans ce texte des chats mais cela concerne aussi des chiens des oiseaux ou autres (le titre de mon poème reprend le titre de l'oeuvre qui m'a inspirée) :

Dans la forêt des souvenirs
Brillent intensément
Les lucioles de l’avenir
Vêtues de leurs robes de cristal

Dans la forêt du paradis
Les chats s’amusent
Comme des rois
Ils sont les maîtres de la forêt
La quiétude est leur quotidien

Au paradis des chats perdus
Leur humain ils ont laissé un jour
Pour aller faire la fête
Là-bas dans la bulle de velours

Ici il fait soleil : chaque jour brille son rayon
Ici l’on joue
La nature regorge de possibilités
Ici l’on aime
Derrière chaque arbre ronronne un cœur
Et des moustaches taquines
Se trémoussent de bonheur

Dans la forêt des souvenirs
Aucun nuage
Aucun soupçon
C’est qu’il y fait bon vivre
Dans cette chatoyante colonie
Le bois est un ingrédient de choix
Composante des nefs des trônes des mobiles
L’arbre est un frère des chats
Un griffoir privilégié

Là où vivent ceux qui nous avaient confié leurs vies
Là où vivent ceux qui n’avaient d’yeux que pour nous
Là où vivent dans leur habit d’étoiles sûres
Les compagnons d’un jour d’une vie d’une éternité :
Quelle gaieté !
Quelle aventure !
La fin d’une vie serait comme une rupture
Pour enfin laisser de côté
Les souffrances les chagrins les émotions
Quitter les humains provisoires
Pour ensuite aller s’asseoir
Dans la quiétude des amitiés bien remplies.

Carole Radureau (17/12/2016)

Remedios Varo et moi, le pinceau a rencontré la plume.


peinture de Remedios Varo, El paraiso de los gatos (source)

Rédigé par caroleone

Publié dans #Mes anar-poèmes, #Les félins

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A
Si le paradis existe, alors qu'il soit en premier lieu pour les animaux, tous les animaux, à qui l'animal humain a fait tant de mal, ne serait-ce qu'en détruisant leur habitat naturel sans parler des corridas et de la consommation effrénée que nous en faisons dans nos sociétés "civilisées".<br /> <br /> Mais que ces considérations ne nous empêche pas d'apprécier ton ravissant poème, un peu de douceur et de rêverie fait tant de bien lorsqu'elle est si bien présentée. Merci Caro.
C
Ça fait toujours du bien de penser qu'ils sont quelque part où règne un univers de calme et de bonté. Les animaux, ces innocents qui lorsqu'ils sont de compagnie nous aiment qui que nous soyons sans jamais se plaindre et sans nulle autre condition que d'être aimés et respectés en retour. Ce sont des phares, des lampes de poche, des lampes de chevet, des lucioles.....je crois que plus avancent les haines les guerres et le sang gratuit, plus les hommes ont besoin de se rapprocher des animaux, mais, je pense que l'homme devrait se rapprocher également et complètement de tout ce qui fait la nature et l'environnement comme d'une entité qui est sa maison et qu'il doit défendre coûte que coûte, se réapproprier son territoire avec toute la vie, l'ensemble, il n'y a que comme cela que l'on peut penser le monde et contrer les faiseurs de guerres, les pilleurs, les voraces.