Dénonciation à l'ONU de la violation des droits humains du peuple Mapuche

Publié le 8 Octobre 2016

C'est terrible cette image qui la montre nous fait mal au coeur, mais c'est la vérité! et nous espérons que les personnes prennent conscience et sentent la douleur de la Machi Francisca Linconao et diffusent comment l'état chilien la torture et la laisse MOURIR...

La CMDH a dénoncé que l'arrêt de la machi, avec 10 comuneros mapuches, est exclusivement basé sur les déclarations de José Peralino Huinca, lesquelles ont été obtenues sous les tortures par le Ministère public. Comme il est de connaissance publique, le témoin s'est rétracté de sa déclaration pendant le jugement oral du 30 mars dernier dans la ville de Temuco, en montrant des signes clairs de tortures souffertes pendant les interrogatoires de la PDI (la police d'investigations).La décision de la juge Alejandra García Bocaz de déclarer recevables les dites déclarations, en de telles circonstances, transgresse l'article 15 de la Convention contre la Torture et Autres Peines ou Traitements, cruels, Inhumains ou Dégradants, ratifiée par le Chili, qui établit que des déclarations faites sous contrainte ou torture, ne peuvent pas être invoquées comme preuve dans aucune procédure pénale. La décision de la juge mentionnée remet en question l'indépendance, l'intégrité et l'impartialité de l'état de droit chilien et l'exercice de sa propre fonction juridictionnelle. Cela a conduit à ce que l'affectée, la Machi Linconao recourt à la Commission Interaméricaine des Droits de l'homme, cherchant une protection en sa qualité d'autorité du peuple mapuche. Elle est dans un état de santé grave.

Le droit à un jugement juste requiert que les juges soient impartiaux, qu'ils n'aient pas d'intérêts personnels en jeu et qu'ils n'aient pas d'opinions préconçues à l'égard des parties. Certains juges et procureurs dans la région de l'Araucanie ont systématiquement démontré qu'ils ne sont pas impartiaux ni régissent leurs fonctions par les directives des Nations Unies, qui visent à assurer et à promouvoir l'efficacité, l'impartialité et l'équité dans la procédure pénale. Alberto Chiffelle Marquez, Chef du ministère public de Temuco (pour seulement nommer l'un de ces parquets situés sur le territoire ancestral Mapuche) a été continuellement dénoncé comme raciste, et pour être lié par sa position politique aux propriétaires fonciers et aux intérêts économiques de la région, en plus d'obtenir des 'confessions' sous les tortures comme c'est le cas mentionné ci-dessus. Son manque de respect des procédures et des poursuites judiciaires contre des dirigeants et des autorités mapuches ont atteint la Cour Interaméricaine des Droits de l'homme. Cependant, même s'il a agi en dehors du cadre des normes éthiques et professionnelles, les autorités judiciaires chiliennes continuent d'appuyer ses actions, en lui donnant carte blanche pour qu'il continue de maintenir des innocents emprisonnés pour la seule raison d'être d origine mapuche.

Les erreurs de l'administration de la justice ont été dénoncées, entre autres, par l'ex-procureur Ricardo Traipe Sepúlveda et par l'avocate Manuela Royo Letelier, les deux ont été démis de leurs fonctions pour s'être basés sur les lignes directrices basiques de la procédure, les standards internationaux ou simplement pour défendre les accusés mapuche. Le système judiciaire chilien a criminalisé la protestation sociale mapuche et le Gouvernement ne prend pas de mesures pour en finir avec la discrimination et le racisme institutionnalisé, ce qui indique que les tribunaux chiliens n'offrent pas les garanties d'un jugement juste et impartial aux mapuches conformément aux standards internationaux et aux normes de l'état démocratique. Par conséquent, la Commission Mapuche des Droits de l'homme continuera de dénoncer cette anomalie dans les organes pertinents des Nations Unies.

Traduction carolita de ce texte paru le 08/10/2016 sur fb :

Denuncian en la ONU la Violación de los Derechos Humanos del Pueblo Mapuche

FRANCISCA LINCONAO HUIRCAPAN·SAMEDI 8 OCTOBRE 2016

Es terrible esta imagen nos duele el corazón mostrarla, pero es la Verdad! y esperamos que las personas tomen conciencia y sientan el dolor de la Machi Francica Linconao y difundan como el estado shilena la tortura y la esta dejando MORIR...

La CMDH ha denunciado que la detención de la machi, junto a 10 comuneros mapuches, se basa exclusivamente en las declaraciones de José Peralino Huinca, las cuales fueron obtenidas bajo torturas por el Ministerio Público. Como es de público conocimiento, el testigo se retractó de su declaración durante el juicio oral del 30 de marzo pasado en la ciudad de Temuco, mostrando claros signos de las torturas sufridas durante los interrogatorios de la PDI (policía de investigaciones).La decisión de la jueza Alejandra García Bocaz de declarar admisibles dichas declaraciones, bajo tales circunstancias, transgredió el artículo 15 de la Convención contra la Tortura y Otros Tratos o Penas Crueles, Inhumanas o Degradantes, ratificada por Chile, que establece que declaraciones hechas bajo coacción o tortura, no pueden ser invocada como prueba en ningún procedimiento penal. La decisión de la jueza mencionada pone en tela de juicio la independencia, integridad e imparcialidad del estado de derecho chileno y el ejercicio de su propia función jurisdiccional. Esto ha motivado que la afectada, la Machi Linconao recurra a la Comisión Interamericana de Derechos Humanos, buscando protección en su calidad de autoridad del pueblo mapuche. Se encuentra en estado grave de salud.

El derecho a un juicio justo requiere que los jueces sean imparciales, que no tengan intereses personales en juego y que no tengan opiniones preconcebidas con respecto a las partes. Ciertos jueces y fiscales en la región de la Araucanía han demostrado sistemáticamente que no son imparciales ni rigen sus funciones por las directrices de Naciones Unidas, que están orientadas a garantizar y promover la eficacia, imparcialidad y equidad en el procedimiento penal.Alberto Chiffelle Marquez, Jefe de la fiscalía de Temuco (por sólo nombrar tan sólo una de aquellas fiscalías ubicadas en el territorio ancestral Mapuche) ha sido continuamente denunciado por racista, y por estar vinculado con la posición política asociada a latifundistas y a los intereses económicos en la región, además de valerse de ‘confesiones’ obtenidas bajo torturas como es el caso señalado anteriormente. Su falta de respeto al debido proceso y sus procedimientos judiciales ilícitos contra dirigentes y autoridades mapuches han llegado hasta la Corte Interamericana de Derechos Humanos. Sin embargo, a pesar que ha actuado fuera del marco de las normas éticas y profesionales, las autoridades judiciales chilenas siguen apoyando sus acciones, dándole carta blanca para que siga manteniendo a personas inocentes privadas de libertad por el sólo hecho de ser de origen mapuche.

Las falencias en la administración de justicia han sido denunciadas, entre otros, por el ex fiscal Ricardo Traipe Sepúlveda y por la abogada Manuela Royo Letelier, ambos despedidos de sus funciones por basarse en las directrices básicas al debido proceso, los estándares internacionales o simplemente por defender a imputados mapuche. El sistema judicial chileno ha criminalizado la protesta social mapuche y el Gobierno no toma medidas para terminar con la discriminación y el racismo institucionalizado, lo cual denota que los tribunales chilenos no les ofrecen garantías de un juicio justo e imparcial a los mapuches de acuerdo a los estándares internacionales y a las normas de un estado democrático. Por consiguiente, la Comisión Mapuche de Derechos Humanos seguirá denunciando esta anomalía en los órganos pertinentes de Naciones Unidas.

Francisca Linconao Huircapan

Wallmapu en resistencia via fb

Nous appelons les Mapuche, les non Mapuche, les femmes organisées, les féministes, les enfants, les jeunes, tous les compañeros à marcher le 10 octobre et exiger la libération de TOUS les prisonniers Mapuche et surtout la machi Francisca Linconao.

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