Qui te demande des comptes, bourreau ?
Publié le 15 Juillet 2016
Un jour j’ai voté pour un bourreau
Je vois ces petits morts qui jonchent les rues
Un jour j’aurais dû me couper la main
Et pour cela jamais plus.
Gouvernement de la terreur !
Dors sur une chorale de cris
Sous ton oreiller un plat de joues d’enfants
Sous ton oreiller un plat d’entrailles.
Serre-nous encore la ceinture, bourreau :
A quoi ça sert ?
Tous les jours des morts.
Tous les jours des morts.
Innocentes morts,
Petites mains perdues dans une guerre invisible.
Qui te demande des comptes, bourreau ?
Ta hache n’est pas encore sèche
Que les coups redoublent.
Qui te demande des comptes ?
Tu fonces, tu aplatis, tu brises, tu manipules
Sosie de bush tu en as copié la busherie ( ♯syrie ♯daesh ♯colonialisme♯qatar)
Et les voilà les victimes qui ne savent pas pourquoi.
Etat d’urgence
Je hais ta descendance !
Etat d’urgence
Tu plonges la France
Dans l’errance !
Vous trouvez que j’abuse
Que je me trompe de cible de raison
Que je manque d’arguments
Que je n’accuse pas les bons coupables.
Regardez le sang
Dans les rues !
Regardez le sang
Dans les rues !
Ce coquelicot qui est un cœur qui bat
Déposé sur chaque vie volée
Comme un pétale de soie fâchée
Comme une éphémère attente.
Je ne sais pas où nos morts se rencontrent
S’ils devisent et s’organisent car la révolte gronde
Je ne sais pas si ces morts injustifiées
Font partie des dégâts collatéraux.
Certainement.
Aussi ma main ne servira plus jamais de hache au bourreau.
Aussi mon cœur de coquelicot
Sur la route de la grande prairie
Accompagnera chaque étoile future.
Carole Radureau (15/07/2016)
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