Guatemala /Mexique : Le peuple Tektiteko
Publié le 2 Juillet 2016
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Peuple autochtone du Guatemala qui fait partie des 21 peuples descendant des mayas.
Autres formes du nom : tectiteco, tektitèque, tektitek.
Régions
Guatemala : Huehuetenango : municipalité de Tectitán et de Cuilco.
Mexique : Chiapas
Langue : tektiteko appelée communément teko et qui est une branche mam des langues mayas.
Elle est très proche du mam, de l’awakateko et de l’ixil.
La langue est peu parlée et semble menacée.
Population
Guatemala : 2077 personnes
Mexique : 1000 personnes
C’est l’une des plus petites communautés indigènes du Guatemala dont la ville de Tectitán donne son nom aussi bien au peuple qu’à la langue.
En langue maya le village était appelé B »à »j = les êtres étaient.
Etaient en raison de ce qu’ils étaient en tant que peuple de Tektitlán avant la colonisation espagnole qui a détruit vies et cultures.
Le mot tektitlán lui veut dire lieu des pierres en référence aux sommets stériles et pierreux alentour.
Ils ont encore dans le village des guides spirituels qui continuent de pérenniser la liaison avec Ahau (dieu).
Les anciens portent encore la tenue traditionnelle qui se compose pour les hommes d’un pantalon en drap blanc tenu à la taille par des rubans, une chemise à manches longues en coton blanc, une ceinture en tissus rouge et une écharpe rouge, des sandales en cuir ou en caoutchouc.
Les femmes portent le traditionnel huipil à encolure carrée, de couleur blanche avec des broderies de différente couleur au col, une jupe nommée corte, qui est une jupe portefeuille en coton (tissée sur un métier à tisser traditionnel), de couleur rouge avec des broderies verticales de couleur jaune, noire et blanche. Une ceinture composée de bandes de plusieurs couleurs fait le lien entre le huipil et la corte.
Ce peuple comme les autres peuples du pays cultive les aliments essentiels à leur nourriture et qui constitue la base de leur alimentation, le maïs et les haricots.
Ils complètent leurs repas avec des plats à base de viande de dinde.
En plus du tissage les femmes fabriquent de la poterie utilitaire.
Les hommes sont agriculteurs, apiculteurs et partent chaque année faire un travail saisonnier au Mexique dans des plantations.
Une danse existe pour remercier la vie et la sagesse, elle est exécutée au son du marimba (chinab) et d’un grand tambour (le pumb).
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Guatemala /Mexique : Les mam - coco Magnanville
image Ekem Groupe ethnique descendant de la civilisation maya qui vit dans les montagnes occidentales du Guatemala aisi que dans le sud-ouest du Mexique. Territoire Au Guatemala ils vivent dans les
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en savoir plus sur les Mam, l'ethnie proche des Tektiteko
Les premiers habitants de la municipalité sont des Mam avant l’arrivée des espagnols. La ville s’appelait alors Santa Maria Magdalena Tectitlán. Elle était principalement peuplée d’indigènes Mam et Tektiteko.
Encaissée au milieu des montagnes, la Montaña de Chisté,le Cerro Timuj, le Cerro Toninquín,le Cerro Cruz de Venado, le Cerro del Gavilucho,le Cerro Ixmujil et la Montaña la Avanzada, celle-ci est de grande importance car c’est une réserve municipale et l’endroit où l’on peut trouver des sources d’eau.
sources : leoprensalibre, wikipedia
TEKOS
Traduction carolita de l'article de l'INPI pour le Mexique
Autodénomination et tronc linguistique
Selon certains auteurs, les membres du peuple Teko sont liés à la population d'origine de Tectitlán, au Guatemala, qui se nomme Qyool ou B'a'aj, bien que d'autres les relient également aux Kaqchikel. Le teko appartient à la famille linguistique maya.
Localisation et zone écologique
Ils vivent dans l'État du Chiapas, dans les municipalités de Mazapa de Madero, dans les localités de Bacantón Altamirano Uno, Chimalapa, Mazapa de Madero, Nuevo Paraíso, Reforma, Tierra Blanca, Valle Obregón, Veracruz, Villa Hidalgo ; inAmatenango de la Frontera : Amatenango de la Frontera, Barrio Nuevo, Chiquisbil, El Porvenir, Granadillal, Las Marías, Nuevo Amatenango, Sabinalito ; et Frontera Comalapa : Nuevo Mazapa.
Histoire
Au début du XXe siècle, plusieurs confessions religieuses non catholiques sont arrivées dans la région et ont formé un tissu solide au sein de la population.
Avec la fondation en 1978 du Centre de coordination de Mazapa de Madero, le programme d'éducation indigène a été lancé dans la région, mené par la Direction générale de l'éducation indigène, mais les résultats ont été médiocres car seules les personnes qui parlaient peu ont été intégrées au programme.
Dans les années 80 du XXe siècle, le Guatemala a été impliqué dans une guerre qui a provoqué l'exode de plusieurs communautés vers le territoire mexicain, principalement du nord du département de Huehuetenango et de la région de Petén. Le processus de refuge a permis la revitalisation de certaines langues comme le chuj, le popti-jacalteko et le kanjobal, et d'autres comme l'akateco, ce qui a enrichi la richesse linguistique du pays. Il y avait aussi quelques habitants de Tektitlán qui sont venus au Mexique à la recherche de terres productives.
Organisation sociale
La municipalité de Mazapa de Madero est organisée en ejidos, colonies et quartiers. Il existe quatre noyaux agraires, qui sont régis par la loi agraire, et sont intégrés par l'assemblée générale, qui nomme le commissariat ejidal et le conseil de surveillance. Alors que le pouvoir municipal est présent dans les colonies et les quartiers par le biais des agents municipaux.
Religion et cosmovision
Les pratiques religieuses liées à leur cosmovision, telles que la clôture du maïs, la construction de la maison, les rituels dans les lieux sacrés, les demandes de mariage et les mariages ont disparu chez les Tekos qui vivent au Chiapas, sous l'effet des processus de transculturation.
Langue
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Le teko ou Qyool (de Tectitán) ou B'a'aj, est une langue qui appartient à la famille Maya,Le mam est la langue la plus proche génétiquement du Teko. Malheureusement, en 2010, seuls 53 locuteurs étaient enregistrés, ce qui met cette langue en grand danger de disparition. Les établissements historiques Teko se trouvent dans l'État du Chiapas.
Activités productives
Les membres du peuple Teko se consacrent à la culture du maïs, des haricots et du manioc, ainsi qu'à la fabrication de produits de gréage et d'outils agricoles, et certains sont impliqués dans l'apiculture. La pratique de l'agriculture a diminué et ils ne cultivent plus que de petites parcelles de légumes dont la faible production est destinée au marché local.
La municipalité de Mazapa de Madero a eu une vocation agricole, dont la production est principalement destinée à l'autoconsommation, en raison du fait que ses conditions géographiques ne permettent pas d'obtenir des produits en grande quantité destinés au marché extérieur. Les terres accidentées et les conditions de déforestation que possèdent les ejidatarios sont insuffisantes pour les répartir parmi leurs descendants, ce qui provoque leur départ vers d'autres lieux à la recherche de moyens de subsistance. En conséquence, un nombre croissant de jeunes émigrent vers des endroits comme Cancun, Mexico, le nord du pays et les États-Unis d'Amérique, certains temporairement et d'autres définitivement.
Fêtes
L'une des festivités de la municipalité est celle de San Martín Obispo, qui se caractérise par la participation de groupes de musique qui viennent du nord du pays. Il y a aussi des espaces pour les comédiens populaires, ainsi que des marimbas de l'État et parfois du Guatemala.
Parmi les autres célébrations, citons la Semaine sainte, le jour de la Sainte-Croix, le jour des morts, le jour de la conception, le jour de la Vierge de Guadalupe, Noël et le jour de l'An.
Gastronomie
Parmi les aliments typiques de la commune, on trouve les tamales de toro pinto, préparés avec de la pâte de maïs mélangée à des haricots entiers frais, ainsi que la boisson puzunque, élaborée par les habitants d'autres communes comme les Mochós et les Mames, qui se prépare en battant la pâte de maïs, à laquelle on ajoute entre autres de la farine de blé, de l'anis, du gingembre, du cacao et du poivre.
Vêtements traditionnels
Les politiques de nationalisation de l'État mexicain promues au cours des trois premières décennies du XXe siècle ont amené les habitants de Mazapa de Madero à abandonner leur costume traditionnel, ainsi que d'autres éléments de leur culture, comme leur langue. Ce processus a également été influencé par l'arrivée, au cours de la même période, de confessions religieuses non catholiques, en particulier l'Église presbytérienne, qui ont soutenu les politiques gouvernementales.
Activité artistique
La production artisanale dans la municipalité est très rare et se réduit uniquement à des produits de vannerie, au tissage de nattes et de pots en argile.
Musique ou danse
La musique typique de la zone est le marimba, mais les groupes musicaux sont très rares dans la municipalité. Quant aux danses, dérivées des politiques indigénistes, à la fin des années 80 du siècle précédent, certains habitants des hauts plateaux, avec le soutien du Conseil Suprême Mam, organisaient des mises en scène dans lesquelles ils représentaient certaines coutumes, basées sur les souvenirs des anciens, comme la demande en mariage ou la récolte du maïs.
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Les mayas du Guatemala - coco Magnanville
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données plus générales sur les mayas du Guatemala