Guatemala : Les Sakapulteko

Publié le 6 Juillet 2016

Guatemala : Les Sakapulteko

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Peuple autochtone du Guatemala qui fait partie des 22 peuples descendant des mayas précolombiens.

Localisation

Département du Quiché : Sacapulas

Ils constituent un îlot linguistique entouré de locuteurs du quiché.

Population : 9763 personnes

C'est une communauté qui faisait autrefois partie de l'ethnie des Quichés dont ils se sont séparés il y a un millier d'années.

Langue : sakapulteko langue maya étroitement liée au quiché.

Rites

Des rituels et des soins de guérison se font dans les mines de sel de la région.

Les puits d'eau chaude sont utilisés également pour purifier le corps et l'âme.

Les phases lunaires sont des indicateurs pour les divers travaux effectués par la communauté.

La pleine lune est le bon moment pour couper le bois, construire les logements, se marier et avoir des enfants en bonne santé.

La mort est une transition vers le monde souterrain où les anciens prennent soin d'eux.

Guatemala : Les Sakapulteko

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Tenue

Les hommes portent à présent rarement la tenue traditionnelle.

Les femmes par contre continuent de se vêtir d'un huipil en coton blanc, brodé de dessins d'animaux dans le dos. Des huipils fabriqués avec des tissus du commerce sont à présent portés avec un ajout de dentelles au cou et dans le bas.

La corte ou jupe portefeuille est noire avec des bandes rouges et jaunes brodées.

Un ruban roulé sur la chevelure se terminant par des glands fait partie de la tenue.

Guatemala : Les Sakapulteko

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Activités

Certaines familles sont engagées dans le développement des alféñiques, des sucreries ou confiseries à base de sucre de canne ou de guimauve qui est un héritage hispano-arabe.

Les hommes fabriquent des carreaux en argile, les femmes fabriquent des paniers en osier.

Le minerai de sel est extrait à la main de la rivière.

Ils fabriquent de la poterie, sont cultivateurs : maïs, haricots et d'autres légumes.

Ils sont aussi commerçants.

Les femmes s'occupent des travaux ménagers, des soins aux animaux, du jardin, de la production de sel noir, du commerce des alfiniques.

Guatemala : Les Sakapulteko

image, marché à Sacapulas

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Sacapulas

Son nom vient du nahuatl zacatl pulo = herbe déchiquetée.

En quiché, on dit Tuhulhá : vapeur ou pavillon de sueur (temazcal).

Sacapulas se nommait Tujaal en raison des puits d'eau chaudes sur les rives de la rivière Chixoy.

Sacapulas se trouve au coeur de la guerre civile des années 80 car l'armée de guérilla des pauvres, une guérilla s'apposant au gouvernement et qui opère dans la région. Le gouvernement après la victoire de la révolution sandiniste au Nicaragua en 1979 organise une opération d'envergure pour contrer les guérillas de la région et les peuples indigènes se trouvent au milieu du conflit, car le gouvernement suppose que ceux-ci sont tous des soutiens de la guérilla.

Cela donne lieu à de nombreux massacres qui ont souvent lieu les jours importants pour les indigènes comme les jours de marché, de réunions religieuses, de vacances où les rassemblements ou évidemment les peuples sont concentrés.

A Sacapulas on note plusieurs massacres de la part de l'état :

En 1980 : Aldea (zoneà Parraxtut, Rio Blanco.

En 1981 : aldea Tzununul, aldea Guatajau.

En 1982 : aldea Tierra Colorado, aldea Parraxtut, aldea Tierra Caliente, aldea de Sacapulas, 2 massacres, aldea Guantajau, Rio Blanco.

En 1983 : village Salinas Magdalena

Dans plus de la moitié des massacres, il y a eu des incendies, la destruction des maison, des tortures, des atrocités massives (56%), des rafles de population (52%).

Des destructions de na nature et des semailles, des animaux, des vols, des pillages : c'est la tactique de la terre brûlée.

Une lecture pour ceci : L'enfer guatémaltèque 1960/1996

sources : wikipedia, leoprensalibre, le lien ci-dessus

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #indigènes et indiens, #Guatemala, #Mayas, #Sakapulteko

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