Su nombre ardió como un pajar ( Son nom a brûlé comme une botte de paille)

Publié le 16 Juin 2016

Je dédie cette chanson à tous les militants qui se dévouent corps et âme, parfois au mépris de leur vie ou de leur santé pour se battre contre des réformes et des lois qui jettent au sol les droits des travailleurs, des citoyens, de la paix et de la justice.

En chacun de nous il vit, Che et sa révolution est permanente.

Son nom a brûlé comme une botte de paille

(Patricio Manns)

Comme l'ombre de l'ombre
vers la forêt il s'est enfoncé,
des jours entiers il a marché
avec le fusil et la raison.
Entre les lianes il a reposé,
sur les vipères il a traversé,
d'une claire poudre il s'est habillé
et voilà qu'il a déployé les bergers
en cherchant des forces pour trouver
la liberté agonisante

Et c'est ainsi qu'il est tombé un jour
Dans la sierra le clair commandant.

Son nom a brûlé comme une botte de foin
et la cendre s'est éparpillée,
un vent cruel l'a prise,
par les chemins il l'a portée.
Et dans chaque endroit de la terre
où a veillé sur lui un berger,
où un ouvrier l'a lu,
où un poète l'a écouté
et où un combattant l'a suivi
le silence a grandi devant son nom

Et c'est ainsi qu'il commence à revivre
Le Che dans la lutte des hommes.

Le Che est peut-être toujours mort,
mais son éclair s'est rallumé
quand la rafale a coupé
son sang en deux lacs égaux.
Le mois d'octobre s'est brisé
comme un volcan ou un verre bleu,
l'inquiète Amérique a caché
sa furie froide de métal,
et de la sierra jusqu'au littoral
sa fleur amère a ouvert la douleur

Et un étonnement était sa fin
et c'est la bataille qui s'étire.

Berger de la forêt : adieu!

Adieu, Commandante, adieu.

Jusqu'à la victoire, adieu.


******

Su nombre ardió como un pajar

Como la sombra de la sombra
hacia la selva se adentró,
días enteros caminó
con el fusil y la razón.
Entre las lianas reposó,
sobre las víboras cruzó,
de clara pólvora vistió
y a los pastores desplegó
buscando fuerzas para hallar
la libertad agonizante

y así fue que un día cayó
en la sierra el claro Comandante.

Su nombre ardió como un pajar
y la ceniza se esparció,
un viento fiero la tomó,
por los caminos la llevó.
Y en cada sitio de la tierra
donde por él veló un pastor,
donde un obrero le leyó,
donde un poeta le escuchó
y un combatiente le siguió*
creció el silencio ante su nombre

y así es que vuelve a revivir
el Che en la lucha de los hombres.

El Che es tal vez un muerto más,**
pero su rayo relumbró
cuando la ráfaga cortó
su sangre en dos lagos iguales.
El mes de octubre se trizó
como un volcán o un vidrio azul,
la inquieta América escondió
su fría furia de metal,
y de la sierra al litoral
abrió el dolor su flor amarga

y era un asombro su final
y es la batalla que se alarga.

¡Pastor de la selva: adiós!

Adiós, Comandante, adiós.

Hasta la victoria, adiós.

Patricio Manns traduction carolita

Rédigé par caroleone

Publié dans #Au cœur du CHE, #Chanson du monde

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