Plus de 60 communautés mexicaines et guatémaltèques repoussent un projet hydroélectrique (Boca del Cerro)
Publié le 12 Avril 2016
Presque 300 personnes de plus de 60 communautés du Chiapas et du Frente Petenero Contra Represas de Guatemala ont repoussé la construction d'une centrale hydroélectrique sur la rivière Usumacinta, qui représenterait pour eux l'expulsion de leurs terres.
Pendant le Forum résistances et alternatives des peuples de la zone nord du Chiapas, les assistants ont dénoncé que les travaux pour le barrage hydroélectrique binational Boca del Cerro ont déjà entrepris la construction des murs de contention des deux côtés de la rivière.
Boca del Cerro est l'un des cinq barrages planifiés dans le bassin qui sépare le Mexique du Guatemala. La Commission Fédérale d'Électricité (CFE) a remarqué que les travaux sont prévus pour quatre ans et il aura un écran de 55.5 mètres de hauteur maximale.
Des 1799 hectares que la surface totale du réservoir retiendra, 707 correspondent à la municipalité de Tenosique, Tabasco, et 1092 à celle de Palenque.
L'ouvrage provoquera la disparition de la communauté de San Carlos Boca del Cerro, Tenosique, puisqu'elle deviendra des bureaux et le campement de l'entreprise qui construit le rideau du barrage, ont assuré les représentants.
De plus, ils sont certains que" le gouvernement ne nous indemnisera pas pour nos terres, le côut de la vie augmentera et nous disparaîtrons en tant que peuples indigènes Choles et Tzeltales de la région".
Les représentants des communautés sont conscients que l'imposition du barrage par le gouvernement viole l'article 2 de la Constitution et l'Accord 169 de l'Organisation internationale du Travail (OIT), qui traite de l'autonomie des peuples originaires et de leur droit à la consultation.
Compte tenu de cela, ils se sont engagés à appliquer un plan de travail pour arrêter la construction de la centrale hydroélectrique qui contaminera leurs terres et la rivière, et ils se solidarisent "avec les actions d'organisations soeurs qui luttent pour l'arrêt des projets miniers, routiers, hydroélectriques et pour expulser de nos terres les grands entrepreneurs qui veulent nous dépouiller de nos terres”.
Enfin, ils ont exigé la justice pour l'assassinat de la coordinatrice du Conseil des Organisations Populaires et d'Indigènes de l'Honduras (COPINH), Berta Cácares, “et pour le respect des droits de l'homme et de la vie de ceux qui luttent contre les mégaprojets et contre les barrages, au Mexique, en Amérique centrale et dans d'autres lieux du monde”.
Avec l'information de la Jornada.
Traduction carolita d'un article de désinformémonos du 10 avril 2016; lien ci-dessous :
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