L’écho des palmiers : Le keule ou gomortega keule

Publié le 7 Avril 2016

L’écho des palmiers : Le keule ou gomortega keule

keules à Tomé dans la région de Biobio

De Diego Alarcón - Trabajo propio, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4124250

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Autre nom : hual-hual.

Cet arbre est l’unique représentant de la famille des gomortegacées, une famille qui fait partie de l’ordre des laurales qui regroupe des plantes angiospermes (végétaux à fruits) de divergence ancienne.

On ne le rencontre qu’au Chili dans les provinces du Cauquenes et d’Arauco dans la cordillère de la côte.

Selon les statuts de l’UICN cet arbre est en danger d’extinction.

L’écho des palmiers : Le keule ou gomortega keule

les fruits

De Diego Alarcón - Trabajo propio, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4124245

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Description

Arbre au feuillage persistant, aromatique avec une écorce grise remplie de fissures longitudinales, peu profondes.

Les feuilles sont coriaces, sans stipules, 2 à 4.5 cm de long.

Les fleurs sont hermaphrodites, verdâtres, 5 à 7 mm .

Le fruit est une drupe unie ou trinoculaire jaune avec une ou deux graines charnues.

Taille : 15 mètres mais peut aller parfois jusqu’à 30 mètres.

Il pousse dans les forêts de feuillus et les forêts à feuilles persistantes type forêt valdivienne avec la présence de hêtres dont le coigüe.

L’écho des palmiers : Le keule ou gomortega keule
Utilisations

Le bois est très recherché car il est dur, lourd et de belle couleur.

Les fruits sont comestibles, on en fait des confitures et de la chicha avec quelques effets hypnotiques malgré tout. Ils sont délicieux et font partie par la même occasion des fruits les plus menacés au monde.

Le keule est utilisé également en tant qu’arbre d’ornement.

Menaces

Le remplacement des forêts naturelles par la plantation de pinus radiata, la déforestation pour l’agriculture, l’exploitation du bois apprécié sont les causes de sa disparition. Il y a peu ou pas d’arbres qui viennent en remplacement de ceux prélevés, l’élevage empêche toute possibilité de germination des jeunes pousses.

Le keule est déclaré monument naturel et doit être protégé et respecté par les habitants du pays selon le Chili.

L’exploitation forestière de cette espèce est interdite.

Une réserve nationale abrite l’une des 22 populations de keule existante et c’est la seule protégée par l’état.

Rédigé par caroleone

Publié dans #Espèces menacées, #Les arbres, #L'écho des palmiers, #ABYA YALA, #Chili

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