Espèce menacée : Le glaucope cendré ou kōkako

Par By J. G. Keulemans, in W.L. Buller's A History of the Birds of New Zealand. 2nd edition. Published 1888. — http://www.nzbirds.com/Buller2ndKokakoLg.html, rotated slightly to vertical., Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=690612

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Oiseau endémique de Nouvelle Zélande qui est l'hôte des milieux forestiers.

Nom latin : callaeas cinereus

En maori : kōkako

Famille : callaiedés

Statut UICN : En danger

Il était autrefois très répandu sur les deux îles principales de la Nouvelle Zélande.

Il est aujourd'hui menacé à cause des prédateurs exotiques importés par l'homme : mes phalangers renards, les furets, les hermines, les chats, les rats et les souris qui ont réduit la population à quelques groupes disséminés sur l'île du Nord.

Il y a deux sous-espèces dont une seule a survécu :

Le kokako de l'île du Nord (callaeas cinereus) aux bajoues bleu pastel. Il reste 400 couples à l'état sauvage et un programme de préservation de la part du D.O.C (department of conservation) le ministère de l'environnement neozélandais. L'objectif est de contrôler les espèces invasives (oppossums et rats), un programme de réintroduction sur les différents sites où il était présent il y a dix ans.

Le kokako de l'île du sud (sous-espèce callaeas cinereus cinereus) aux bajoues oranges est officiellement éteinte en 2007.

Par cotinis — Ko-kako - editedUploaded by FunkMonk, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=26757373

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Cet oiseau a le plumage gris, un masque noir et des bajoues aux couleurs vives.

Il mesure 38 cm, pèse environ 230 grammes et peut vivre de 20 à 30 ans.

Le kokako est connu pour son chant puissante et varié qui ressemble à des notes d'orgues.

Les mâles lancent des appels pour délimiter leur territoire qui portent à des kilomètres à la ronde.

Les couples se forment souvent pour la vie, les oiseaux chantent de concert le matin très tôt.

C'est un oiseau qui vole mal car il a du mal à soutenir les battements d'ailes en raison que celles-ci sont courtes et arrondies. Il se déplace alors en sautillant de branche en branche à travers le feuillage des forêts humides de son habitat.

Il consomme des fruits, des fleurs, des insectes. Ses arbres préférés sont les podocarpus (rimu et mataï).

Cet oiseau fait partie des rites des Maoris.

Il est aussi une icône de la protection des forêts primaires de Nouvelle Zélande et de la lutte contre l'abattage des arbres dans les années 80.

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