Les chemins

Publié le 1 Mars 2016

Les chemins

Les chemins se croisent
Les chemins se suivent
Les chemins se perdent.

A la croisée des chemins
La grenade et la châtaigne
Le serpolet et le lupin
A la croisée des chemins
Gais pinsons et engoulevents joyeux
Forts droits et de bon matin
Font affaire avec dame nature.

Le chemin à suivre est parfois tortueux
Parfois noueux
Parfois boueux
Mais quand on est deux, les tortues, les nids de poules et les bouées
Semblent bien légers à porter.

Quand le chemin se perd
Un soir
Dans la lumière couchante
Tout à coup on ne la voit plus
C’est comme une bougie qui s’éteint
Comme un souffle de l’inconnu
Comme un au revoir léger et ponctuel
Qui ne sait pas lui-même qu’il est partant.
Pourtant
Chaque jour la flamme perdait son intensité
Pourtant chaque jour ajoutait son ennui à la mèche
Jusqu’à la dévorer.

Les chemins se croisent :
Espoir
Les chemins se suivent :
Lumière
Les chemins se perdent :
Pourquoi ?

Carole Radureau (01/03/2016)

Rédigé par caroleone

Publié dans #Mes anar-poèmes

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A
Qui saurait le dire? Chemins de vie longés à deux qui s'écartent un jour et chacun prend le sien...<br /> Très beau poème, belle écriture fluide et la chute à laquelle on ne s'attend pas.
C
Merci pour Guillén.....
A
Joli!
C
Il est loin celui qui me cherche,<br /> en cheminant !<br /> plus loin est celui qui m'attend,<br /> en cheminant !<br /> et j'ai dû troquer ma guitare,<br /> en cheminant !<br /> <br /> Nicolás Guillen (poète cubain que j'aime bien)