Liste des rassemblements contre la loi Khomry le 9 mars
Publié le 7 Mars 2016
Liste réactualisée au 06/03/2016
Comme tous les liens semblent mener vers des pages fb, je vous ai fait un petit topo :
ALBI 12h place du vigan
AIX EN PROVENCE 17h place de la rotonde
ALENCON 18h place Foch
AMIENS 14h, à définir
ANGERS 10h30
ANGOULEME 14h place de l'hôtel de ville
ANNECY 14h blocage des lieux d'enseignement et manif préfecture d'Annecy
ANNONAY 14h gare routière
ARLES 10h/17h60 place de la république
ARRAS 11h préfecture
AUBENAS 12h kiosque
AUCH 11h30 place de la libération
AURILLAC 14h place des droits de l'homme
AUXERRE 10h30 place de la mairie
AVIGNON 17h30 préfecture du Vaucluse
AVRANCHES 14h place littré
BAGNOLS SUR CEZE 18h place de la poste
BAR SUR AUBE 14h place Aubertin
BAYONNE 10h place Ste Ursule
BEAUVAIS 12h devant l'entreprise Anovo
BELFORT 10h maison du peuple
BELLEY 13h place des Terreaux
BERGERAC 17h30 palais de justice
BESANCON 13h place de la révolution
BETHUNE 11h place du beffroi
BLOIS 13h
BOULOGNE SUR MER (étudiants) 8h ULCO
BORDEAUX 13h place de la victoire
BOURGES 17h place du 8 mais 1945
BOURGOIN JALLIEU 14 h devant le cinéma mégaroyal
BREST 12h place de la liberté
BRIVE LA GAILLARDE 14h place Thiers
CAEN 15h, esplanade de la paix, campus I
CAHORS 13h boulevard Léon Gambetta
CALAIS 13H lieu à définir
CARCASSONNE 12h , 2 rue barbes
CASTRES 12h l'Albinque
CATEAU CAMBRESIS 8h/12h lycée Camille Desmoulins
CAUBOUS 14h place de la mairie
CHALON SUR SAONE 13h place de l'hôtel de ville
CHAMBERY 14h place des éléphants
CHARLEVILLE MEZIERES 14 place ducale
CHARTRES 12h préfecture
CHATEAUBRIANT 11h30 mairie
CHATEAULIN 14h place de la mairie
CHATEAUROUX 10h place de la république
CHAUMONT heure et lei à définir
CHERBOURG - intersyndicale 16h30 place de la république
CHOLET 14h30 place travot
CLERMONT FERRAND 11h gergovia
COLMAR 14h, 140 rue de logelbach
COMPIEGNE 10h cours Guynemer
DECAZEVILLE 17h30 devant la permanence PS
DIEPPE 10h sous préfecture
DIGNE LES BAINS 11h place du général de Gaulle
DIJON 11h/18h place de la libération
DOUAI 14h places d'armes
DRAGUIGNAN 11h30 sous préfecture
DUNKERQUE 9h place Jean Bart
FECAMP 14h30 rue Hhenri Dunant
FIGEAC 14h30 sous préfecture
FOIX 17h monument de la résistance
GAP 13h devant la préfecture
GRENOBLE 12h place de verdun
GUERET 11h30 devant le lycée Pierre Bourdon vers manif 16h
GUINGAMP 18h sous préfecture, et rue du maréchal Joffre
HONFLEUR 10 hôtel de ville
ISSOUDUN 17h sacré coeur
JONZAC 17h30 jardin public
LA BASTIDE DE SEROU 14h place de la mairie
LA ROCHE SUR YON 14h place napoléon
LA ROCHELLE 11h30
LANGON 11h30 place de la république
LANNION 14h devant la poste
LAVAL 10h place du 11 novembre
LE CHEYLARD 10h mairie
LE HAVRE 10h place de l'hôtel de ville
LE MANS 10h30 place des jacobins
LE PUY EN VELAY 12h préfecture
LIMOGES à définir
LISIEUX 12H, lieu à définir
LOCHES 14h place de la mairie
LONS LE SAUNIER 17h place de la liberté
LORIENT 14h place de la mairie
LYON 13h place Bellecour
MACON 13 h square de la paix
MARSEILLE 11h30 place du général de Gaulle
METZ étudiants 13h30 place du saulay
METZ 14h place Mazelle
MILLAU 17h30 place du Mandarou
MONTPELLIER 13h départ place Paul Bec
MONTAGNY 15h
MONTLUCON 18h avenue Aristide Briand /IUT
MONTLUCON 8h/21h sous préfecture 17h
MONTARGIS 10h30 place du patis
MONTAUBAN 11h préfecture
MORLAIX 12h place de la mairie
MOULINS 17h préfecture de l'allier
MULHOUSE 14h place de la bourse
NANCY 12h, lieu à définir
NANTES 14h place de Bouffay
NICE 13h place Garibaldi
NIMES 13h Vauban
NIORT 11h place du donjon
NYONS 14H place de la libération
ORLEANS heure et lieu à définir
PAMIERS 11h place de la république
PARIS 14h place de la république
PARIS intersyndicale 12h30 siège du medef avenue Bousquet vers république à 14h
PARIS 11h manif étudiants et lycéens à Nation
PAU 12h30 devant la préfecture
PERIGUEUX 11h30 palais de justice
PERPIGNAN 10h place de Catalogne
PERPIGNAN 11h30 préfecture
POITIERS 14h place du maréchal Leclerc
QUIMPER 12h place de la résistance
QUIMPERLE 12h coat kaer
REDON 17h place de Bretagne
REIMS 14h place royale
RENNES 12h place du parlement de Bretagne
ROANNE 12h sous préfecture
ROCHEFORT 10h parvis Jean Louis Prot
RODEZ 17h30 boulevard de la république
ROMORANTIN LANTHENAY 10h30 sous préfecture
ROUEN 10H30 cours Clemenceau
SAINT BRIEUC 12h parvis des droits de l'homme
SAINT BRIEUC 18h halles Georges Brassens
SAINT CLAUDE 14h place de l'abbaye
SAINT LARY 8h30 garde de départ du téléphérique
SAINT MALO 11h médiathèque
SAINT NAZAIRE 10h cité scolaire
SAINT NAZAIRE intersyndicale 10h30 hôtel de ville
SAINT QUENTIN 16h place du 8 octobre
SAINTES intersyndicale 17h30 palais de justice
SARREGUEMINES 14h zone piétonne
SARLAT 16h place de la grande Rigaudie
SARZEAU 14H place de la mairie
SENS intersyndicale 15h place de la république
SOLESMES 9H institution St Michel
SOPHIA ANTIPOLIS 12h foyer des jeunes travailleurs
SOUCIEUX LES MINES 18 h place du village
STRASBOURG 13h place Kléber
TARBES 12h place de Verdun
TARARE 15h mairie
TERRASSON LAVILLEDIEU 17h place Marcel Paul
THIONVILLE 11h mairie
THONON LES BAINS 18h esplanade du champ de foire
TOULON 11h30 place de la liberté
TOULOUSE 11h30 place Jean d'Arc
TOURS 10h place Anatole France
TROYES 14h place de la mairie
USSON EN FOREZ 14h place de l'église
VALENCE 10h devant la préfecture
VESOUL 17h30 devant le local du PS
VICHY 17h sous préfecture
VIENNE 14h sous préfecture
VILLEFRANCHE DE ROUERGUE 17h30 avenue du Quercy
VILLENEUVE SUR LOT 14h porte de Paris
Si vous avez d'autres RV à me donner, je les ajouterais avec grand plaisir à cette liste.
/http%3A%2F%2Fwww.bastamag.net%2FIMG%2Farton5495.jpg%3F1457089001)
Mobilisations du 9 mars : la carte des actions contre le démantèlement du droit du travail
Après la pétition Loi Travail : non merci ! qui a recueilli près d'un million de signatures à ce jour, une carte interactive recense tous les appels à la manifestation en France, le 9 mars pro...
http://www.bastamag.net/Greve-generale-le-9-mars-la-carte-des-mobilisations
Modulation du temps de travail sur… 3 ans !
Depuis la mise en place des 35 heures, les entreprises peuvent, par accord, moduler le temps de travail d’une semaine sur l’autre, pour éviter de payer des heures supplémentaires. Si un-e salarié-e travaille 40 heures sur semaine et que la semaine suivante, il ou elle travaille 30 heures, il ou elle n’est pas payé en heures supplémentaires ou compensé-e en repos. Actuellement, sans accord de branche ou d’entreprise, la modulation est au maximum sur 4 semaines. Avec accord, la modulation est au maximum sur un an. Cela permet d’éviter les dérives.
La réforme de Myriam El Khomri prévoit qu’avec accord collectif, la modulation pourra aller jusqu'à 3 ans. Dans les entreprises de moins de 50 salariés, sans accord collectif, la modulation pour s’étendre sur 16 semaines. Ce n’est plus de la flexibilité, c’est carrément de l’élasticité !
La loi facilite les licenciements en cas de transfert d'entreprise
Actuellement, lorsqu'une entreprise vend tout ou partie de son activité, les emplois sont maintenus et les contrats de travail sont automatiquement transférés dans la structure qui rachète l'activité. L’article 41 du projet de loi permettra de ne reprendre qu'une partie des salarié-e-s et de licencier les autres.
Trop perçu : Pôle emploi peut prélever directement sur les allocations chômage
Aujourd’hui, lorsque Pôle emploi estime avoir fait une erreur dans le versement des allocations chômage et qu’il souhaite récupérer la somme versée, la saisie d’un juge est obligatoire. Cela permet de vérifier que les sommes ont effectivement été trop versées (parfois, non !) et permet également au chômeur ou à la chômeuse de s’organiser sur le reversement (par exemple obtenir un étalement).
Avec la loi El Khomri, la saisie du juge n’est plus obligatoire. Pôle emploi pourra directement prélever sur les allocations chômage des mois suivants la somme qu’il estime trop perçue. Conséquence : si Pôle emploi a fait une erreur, c’est au demandeur ou à la demandeuse d’emploi de saisir le juge pour obtenir à nouveau le versement. Dans tous les cas, le demandeur ou la demandeuse peut se retrouver d’un mois sur l’autre avec soudainement très peu de ressources. L’étalement du remboursement prévu jusqu’à présent sera beaucoup plus difficile à obtenir.
Un collectif d’associations a écrit à Myriam El Khomri pour l’alerter.
Plus de minimum de dommages et intérêts en cas de licenciement injustifié
Aujourd’hui en cas de licenciement injustifié, le ou la salarié-e licencié-e touche au minimum des dommages et intérêts équivalent à 6 mois de salaires (article L. 1235-3 du Code du Travail). Cette règle s’applique à toutes les entreprises de plus de 10 salarié-e-s et lorsque le ou la salarié-e a plus de 2 ans d'ancienneté. Ce plancher est tout simplement supprimé dans la nouvelle version du texte. La fraude peut donc coûter… zéro.
Licenciement économique déclaré nul : baisse des indemnités pour les salarié-e-s
Aujourd’hui, lorsqu’un licenciement économique est déclaré nul, par exemple lorsqu’il est fait sans Plan social (PSE), le salarié a droit à sa réintégration. Lorsque celle-ci n’est pas possible (plus de poste correspondant par exemple) le droit prévoit 12 mois de salaires d’indemnités au minimum. Avec la loi El Khomri, ça sera seulement 6 mois, et uniquement pour les salarié-e-s avec plus de 2 ans d’ancienneté.
Moins d’indemnités pour les malades et les accidenté-e-s licencié-e-s
Aujourd’hui, lorsqu’un-e salarié-e est licencié-e pour inaptitude à la suite d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle et qu’il n’y a pas eu une véritable recherche de reclassement par l’employeur, le licenciement n'est pas valable. Le droit prévoit alors 12 mois de salaires d’indemnités au minimum. Avec la loi El Khomri, c’est seulement 6 mois.
La visite médicale d'embauche transformée en une... visite d'information
La loi prévoyait jusqu'à aujourd'hui que chaque salarié-e bénéficie d'un examen médical avant l'embauche ou au plus tard avant l'expiration de la période d'essai par le médecin du travail. La loi El Khomri remplace cette disposition par « une visite d'information et de prévention effectuée après l'embauche par l'un des professionnels de santé ». La visite ne sera donc plus automatiquement réalisée par un-e médecin et le délai est remis aux mains... du Conseil d'Etat (et n'est donc plus garanti dans la loi).
La durée du congé en cas de décès d'un proche (enfant, conjoint-e, ...) n'est plus garantie par la loi
Jusqu'à présent, la loi fixait une durée minimale du congé d'un-e salarié-e en cas de décès d'un enfant, conjoint-e, parent... Si vous perdiez un parent, votre entreprise devait vous accorder au moins 2 jours de congés (voire plus en cas d'accord de branche plus favorable). Avec le projet de loi El Khomri, le principe du congé est préservé mais la durée n'est pas fixée. C'est dans les accords d'entreprise ou de branche que la durée sera définie. Sans qu'un minimum ne soit fixé par la loi.
Par simple accord on peut passer de 44h à 46h de travail maximum
Aujourd’hui, la durée de travail est limitée à 44h par semaine maximum sur 12 semaines. Par simple accord d'entreprise, on pourra passer à 46h maximum. Cette extension pourra durer jusqu'à 16 semaines (au lieu de 12 aujourd'hui).
En cas de licenciement illégal, l’indemnité prud’homale est plafonnée à 15 mois de salaire
Aujourd’hui, lorsque les juges prud’homaux considèrent qu’un licenciement est abusif, ils condamnent l’employeur à verser des indemnités. Ces dernières tiennent compte de la situation (âge, famille, handicap…) La loi El Khomri instaure un plafond pour ces indemnités. Pour les salarié-e-s ayant moins de 5 ans d’ancienneté, le maximum sera de 6 mois de salaire. En cas de licenciement de salarié-e-s ayant plus de 20 ans d’ancienneté, l’indemnité ne pourra être supérieure à 15 mois de salaire.
Les 11 heures de repos obligatoires par tranche de 24 heures peuvent être fractionnées
La loi impose qu’un-e salarié-e bénéficie d’au moins 11 heures de repos quotidiens consécutifs. Avec la loi El Khomri, ce temps de repos pourra être fractionné pour les salarié-e-s au forfait-jours. La loi change également le système pour les astreintes. Aujourd'hui, si le salarié est amené à intervenir au cours de sa période d’astreinte, il a droit à un repos intégral (donc de onze heures) après cette intervention. Désormais, on pourra décompter des onze heures le temps d’astreinte ayant précédé l’intervention.
Les apprentis mineurs pourront travailler 10 heures par jour et 40 heures par semaine
Aujourd’hui, le temps de travail des apprentis mineurs ne peut dépasser 8 heures par jour et 35h par semaine. Avec la loi El Khomri, les entreprises pourront faire travailler les apprentis mineurs jusqu’à 10 heures par jour et 40 heures par semaine. L’inspection du travail n’a plus la possibilité de l’empêcher.
Une entreprise peut, par accord, baisser les salaires et changer le temps de travail
La loi El Khomri prévoit de nouveaux types d’accords permettant aux entreprises, même si elles n’ont pas de difficulté financières, de signer des accords pouvant prévoir des baisses de salaires et / ou une hausse du temps de travail, pour une durée de cinq ans maximum.
Les temps d’astreinte peuvent être décomptés des temps de repos
Le Comité Européen des Droits Sociaux impose que les temps d’astreinte ne soient pas comptabilisés dans les temps de repos. Les salarié-e-s d’astreinte doivent en effet être joignables et mobilisables. La loi El Khomri s’assoit sur le droit européen : les temps d’astreinte pourront être décomptés des temps de repos.
Augmentation du nombre de semaines consécutives où l'on peut travailler 44h (ou 46h)
Le projet de loi de Myriam El Khomri prévoit que l'ont peut travailler 44 heures par semaine pendant 16 semaines consécutives au lieu de 12 semaines actuellement. Cette durée peut être augmentée à 46 heures par simple accord d'entreprise, toujours sur une durée maximum de 16 semaines.
Le dispositif « forfaits-jours », qui permet de ne pas décompter les heures de travail, est étendu
Le dispositif « forfaits-jours », qui concerne la moitié des cadres, permet que le temps de travail ne soit plus défini en heures mais en jours. C’est une exception en Europe. La France a d’ailleurs été condamnée par le Comité Européen des Droits Sociaux (4 fois !). Les forfaits jours concernent déjà 50% des cadres. La loi El Khomri assouplit le dispositif pour l’étendre : les entreprises de moins de 50 salariés n’auront plus besoin d’accord collectif pour le mettre en place. A noter également : l'employeur ne pourra plus être tenu pour responsable si un-e salarié-e ne prend pas ses heures de repos ou ses jours de congés.
Le plancher de 24 heures hebdomadaires pour un contrat à temps partiel n’est plus la règle dans la loi
MISE À JOUR — Nous avions écrit que la loi El Khomri généralisait les dérogations aux 24 heures minimum prévues jusqu’ici par la loi. Suite à l'interpellation sur Twitter de @AurelieSeigne et @florencemehrez (journalistes), nos juristes se sont à nouveau penchés sur le (long) texte de loi. Le projet El Khomri confirme en réalité une disposition introduite précédemment par le gouvernement et François Rebsamen permettant de déroger au plancher des 24 heures par accord de branche. Le problème reste entier !
Il suffit d’un accord d’entreprise pour que les heures supplémentaires soient 5 fois moins majorées
Aujourd’hui, les heures supplémentaires sont rémunérées 25 % de plus pour les huit premières heures, 50 % au-delà. Désormais, la direction d’une entreprise pourra fixer, par accord, le taux de majoration à 10 %, même si sa branche professionnelle prévoit des majorations plus importantes.
Une mesure peut être imposée par référendum contre l’avis de 70% des syndicats
Aujourd’hui, un accord d’entreprise n’est valable que s’il est signé par un ou plusieurs syndicats représentant au moins 30 % des votes exprimés aux élections et si les autres organisations pesant au moins 50 % ne s’y opposent pas. Avec la loi El Khomri, un référendum d’entreprise pourra valider un accord même si les syndicats représentant 70% des salarié-e-s s’y opposent.
Une entreprise peut faire un plan social sans avoir de difficultés économiques
Aujourd’hui, un licenciement pour motif économique n’est valable qu’en cas de fermeture d’entreprise, de réorganisation, de mutations technologiques ou de difficultés économiques. Avec la loi El Khomri, une baisse du chiffre d’affaire ou du montant des commandes pendant quelques mois suffira à le justifier. Conséquence : une facilité de licenciement.
Après un accord, un salarié qui refuse un changement dans son contrat de travail peut être licencié
Aujourd’hui, en cas de difficultés économiques, un employeur peut négocier avec les syndicats un accord de “maintien de l’emploi” pouvant prévoir des baisses de salaires et une hausse du temps de travail, pour une durée de cinq ans maximum. Si le salarié ou la salariée refuse l’application de l’accord, il ou elle peut être licencié-e pour motif économique, bénéficie d’une protection et peut contester le licenciement. Avec la loi El Khomri, ces accords ne sont plus limités aux entreprises en difficulté. Autre nouveauté : si un-e salarié-e refuse de voir son contrat de travail modifié suite à cet accord, il sera licencié pour « cause réelle et sérieuse ».
Par simple accord on peut passer de 10h à 12h de travail maximum par jour
La loi prévoit aujourd’hui qu’on ne peut dépasser les 10 heures de travail par jour dans 3 conditions : 1° Travaux devant être exécutés dans un délai déterminé en raison de leur nature, des charges imposées à l'entreprise ou des engagements contractés par celle-ci ; 2° Travaux saisonniers ; 3° Travaux impliquant une activité accrue pendant certains jours de la semaine, du mois ou de l'année. La nouvelle rédaction ne mentionne plus ces conditions, et le passage de 10h à 12h par jour peut se faire par simple accord d’entreprise.
ça coule de source en lisant cela que tous les travailleurs doivent descendre dans la rue...mais aussi les autres, les non travailleurs comme moi, les retraités et tous ceux qui refusent de voir casser et briser en mille morceaux tous nos acquis.
A LA HUELGA ( à la grève) !!