Le virus zika

Publié le 6 Février 2016

Le virus zika

On en entend de plus en plus parler, il se répand vite et il a mis le pied en Europe à présent.

Le Brésil semble l’avoir récupéré au cours de la coupe du monde de football en 2014 ayant reçu des touristes des parties du monde qui peuvent être infectées (Asie et Afrique).

Au troisième trimestre de 2015, dans l’état du Pernambuco au Brésil, des médecins constatent une élévation forte et atypique du nombre de cas de microcéphalies chez les nourrissons : 58 cas en un mois !

Le réchauffement climatique tend à étandre naturellement les aires de répartition des moustiques tropicaux. En France le moustique tigre est bien implanté à présent dans le sud et il remonte progressivement .

Le tourisme contribue à la propagation du virus qui devrait couvrir cet été une grande partie du monde selon moi.

Le virus zika

BaptisteGrandGrand — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46554032">Par BaptisteGrandGrand — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46554032

En rouge + 1 million de cas confirmés, en beige entre 1500 et 1 million, en orange moins de 1500 cas confirmés.

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Fin 2015 le virus est au Surinam, en Guyane française, dans les petites Antilles.

En janvier 2016, aux Barbades, en Martinique, en Guadeloupe.

Le 1er février 2016, l’OMS annonce que le virus zika constitue « une urgence de santé publique de portée internationale. » ce qui devrait accélérer la lutte internationale contre le virus.

Comment ça commence …

  • 1947 : le virus est identifié la première fois en Ouganda chez des singes rhésus au cours de la surveillance de la fièvre jaune selvatique.
  • 1952 : première identification chez l’homme en Ouganda et en Tanzanie.
  • Des flambées de virus zika sont observées en Afrique dans les Amériques, en Asie et dans le Pacifique.
  • 2007 : flambées de maladie à virus zika dans les îles Yap et en Polyénsie française.
  • 2015 : flambées de maladies à virus zika au Brésil, en Colombie, en Afrique (Cabo verde)
  • 13 pays des Amériques notent des infections sporadiques à virus zika. Le virus se répand vite.
  • Pendant les grandes flambées épidémiques en Polynésie française et au Brésil en 2013 et 2015, les autorités sanitaires constatent des complications neurologiques et auto-immunes potentielles.
  • Les enquêtes épidémiques notent le lien entre le virus et la microcéphalie. Il faut encore des investigations pour en avoir la certitude.

Flavivirus

Le vecteur est les moustiques du genre aedes (y compris le moustique tigre).

La durée d’incubation est inconnue, ou mal connue certainement de quelques jours.

Le virus de transmet à l’homme par la piqûre d’un moustique infecté dans les régions tropicales. Ce même moustique peut aussi transmettre la dengue, le chikungunya et la fièvre jaune.

Les symptômes :

Ils sont les mêmes que ceux des autres arboviroses (dengue) : fièvre, éruptions cutanées, conjonctivite, douleurs musculaires, articulaires, malaise, céphalées. Les symptômes sont assez bénins et disparaissent en 2 à 7 jours. La maladie à virus zika est relativement bénigne et ne requiert pas de traitement spécifique. Il faut se reposer, boire de l’eau, prendre des médicaments contre la fièvre et la douleur et consulter le médecin si les signes s’aggravent.

Prévention

Il faut évidemment réduire le nombre de moustiques à la source (éliminer tous les gites larvaires), diminuer les contacts entre les insectes et les êtres humains. Pour cela, il y a des produits répulsifs, il faut porter des vêtements de couleur claire, couvrant tous le corps, fermer les portes et les fenêtres ; dormir sous une moustiquaire.

Il faut vider tous les contenants susceptibles de retenir de l’eau (pots de fleurs, écuelles, pneus..il faut prendre soin des personnes vulnérables et penser à les protéger (enfants, personnes âgées…)

Le virus zika

http://www.cdc.gov/ncbddd/birthdefects/images/microcephaly-comparison-500px.jpg, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=46674502

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Recommandations de l’ONU

En Amérique latine, il a été conseillé aux femmes de retarder leur grossesse afin de ne pas faire courir de risques au fœtus en leur donnant des malformations congénitales. Ceci ne prend pas en compte le fait que dans ces pays les femmes ne décident pas souvent de leur grossesse, de plus les femmes sont souvent victimes d’abus sexuels.

L’ONU a donc demandé aux pays touchés par le virus zika d’autoriser la contraception et l’avortement. Ceci en effet est soumis à condition dans de nombreux pays encore très imprégnés par la religion catholique.

Au Brésil, l’IVG est interdite sauf en cas de viol, de mise en danger de la mère, en cas d’anencéphalie (absence de cerveau).

En Colombie, l’avortement est autorisé en cas de viol, de danger pour la santé de la mère, de malformation du fœtus

En Equateur , en Argentine, en Bolivie en Jamaïque, au Costa Rica, au Pérou, au Grenada, aux Bahamas, l’avortement est autorisé en cas de danger pour la santé de la mère.

Au Paraguay, au Honduras, au Guatemala, au Surinam, en Haïti , au Venezuela, l’avortement n’est autorisé que si la vie de la mère est en danger.

Au Salvador, il est totalement interdit et puni de peines allant jusqu’à 40 ans de prison.

En Guyane et en Martinique, états français, l’avortement est possible jusqu’à la 12e semaine de grossesse.

Au Chili, il est non autorisé, les choses sont en train de changer dernièrement pour revenir sur cela.

A Cuba, en Uruguay, au Guyana : l’avortement est légal.

Au Mexique : il est autorisé jusqu’à 12 semaines dans le district fédéral

Sources : OMS, wikipédia, l'humanité

Rédigé par caroleone

Publié dans #Santé, #ABYA YALA, #Enfance jeunesse

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