Fin de vie, la loi opte pour une sédation profonde

Publié le 5 Février 2016

Ça avance tranquillement...maintenant il faut prévoir le papier et le renouveler au besoin......

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Les patients en fin de vie peuvent demander une sédation profonde et continue pour éviter de souffrir. C’est ce que dit la loi du 2 février 2016. Décryptage.

La loi créant de nouveaux droits pour les personnes en fin de vie est officielle depuis le 3 février. Elle pose le principe suivant : toute personne a droit à une fin de vie digne et apaisée. Cependant elle prévoit des barrières : directives anticipées, décisions collégiales etc.

Qu’est-ce que ça veut dire ?

la suite sur l'huma :

Rédigé par caroleone

Publié dans #Santé

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A
Je t'avoue que ça me gêne qu'on vote une loi sur la fin de vie. Non pas que je sois contre, mais j'ai vécu cela de si près à plusieurs reprises que j'en ai conclu qu'il s'agit de choix intimes qui peuvent varier selon le moment et selon l'entourage dont le malade bénéficie. Alors j'ai du mal à comprendre qu'une loi puisse régir ces choix. La loi et l'intimité à mes yeux n'ont rien à voir ensemble.
C
Il faut y voir un progrès, du moins est-ce ainsi que je le vois, un pas vers l'euthanasie ou autre nom que cela peut porter dans d'autres pays. L'avancée c'est que la personne peut laisser ses consignes comme une sorte de testament mais il faut prévoir son coup à l'avance et je ne sais pas si cela pourra prêter à des détournements. Tu vois, ce procédé est bien apparemment pour les personnes qui refuseraient les traitements, ça aussi c'est une liberté individuelle que de refuser un traitement. Je risque fort de faire partie de ces personnes si jamais je devais être touchée par une maladie grave, mon rejet de la médecine allopathique me pousse progressivement à cela et dans ce cas, la sédation profonde si demandée par l'intéressé est un plus. La loi, elle, est nécessaire dans ce cadre précis, il faut que les personnes soient décisionnaires c'est une liberté que de choisir d'en finir avec la vie mais il faut qu'il y ait un cadre juridique que cela ne soit pas du bon vouloir de la famille ou du médecin ce qui est certainement le cas pour l'instant, en catimini. Voilà ce que j'en pense pour ma part, l'intimité ne sera pas altérée du moment où la personne qui est en train de disparaître, disparaît de son plein gré, avec la confiance de sa volonté respectée.