Egît [Dûr neçe heval]
Publié le 10 Février 2016
HÉROS (NE T'ÉLOIGNE PAS !)
Tu ne dois pas t'éloigner, camarade
Non, non, ne t'éloigne pas.
L'hiver est froid, il y a les intempéries
Les inondations, des tornades
Le sommeil est doux, mon ami
Et maintenant mon cœur est un puits de feu
Qui s'enflamme de passion
Donnant de la vie à mon corps comme au sol de mon pays
Mais comme le corps se refroidit
Mes yeux sont comme une goutte de rosée, comme la neige du Zagros
Ne pars pas, camarade, non, ne pars pas au loin
Je ne sais pas ouvrir leurs yeux, le sommeil est si doux,
Mais réveille – toi et reste ici, prends la relève de la garde
Même ici, nous voyons l'aube
Le soleil transforme les montagnes en feu ardent
Un regard, et on entend le bruit de l'eau qui coule
Et la chaleur du jour qui naît, la chaleur du jour qui naît
Lève la tête
Hurle, ouvre les yeux
Élève ta voix
Réjouis-toi dans ton cœur
Notre espérance est voisine, camarade
Je le sais et peut-être même le sais-tu aussi
Que chaque printemps nouveau lui-même s'embellit
Sur le Zap, sur la Çûkûrca, sur le Colemerk, sur le Hakûrk
Maintenant lève la tête et ouvre les yeux
Nous sommes comme un chant de paix, un chant de liberté
Hé, jeune héros, audacieux aigle de la montagne Colemerk
Ne pars pas, camarade, non, ne pars pas au loin
Dans ton odeur brûle mille fois ton cœur
Camarades, c'est un regard qui dit chaque chose
C'est maintenant l'instant de cueillir ce que nous attendons
Élève ta voix
Réjouis-toi dans ton cœur
Notre espérance est voisine, camarade