Partir
Publié le 14 Janvier 2016
Partir.
Où ?
Là où le soleil semble briller
Là où la guerre semble lettre morte
Là où la vie s’épanouit
Là où ne naissent pas les peines.
Partir.
(Bagages lourds de leur vide et de la profonde racine qui n’a pas pu venir).
Trouver refuge.
Où ?
De l’autre côté du mur
De l’autre côté de l’océan
De l’autre côté du bruit
De l’autre côté de la fureur.
Y a-t’il un ailleurs pour ceux qui fuient ?
Y a-t-il un monde meilleur pour les déracinés ?
Savent-ils, ces fous comme la patrie d’un coup
Prend une dimension hors norme
Et un désir de reconquête qui semble l’objectif à vivre ?
Une fleur sans sa terre mère
N’est pas une fleur complète
Un arbre sans le sédiment de son propos
Ne porte pas de beaux fruits
Ni de belles promesses d’espoir.
Partir.
Poids des souvenirs à jamais abandonnés.
Poids du passé qui n’a pas été fixé.
Poids de l’avenir en forme de grand vide.
Poids de la mort qui fait peser à chaque pas
Son grand et vide précipice comme pour nous inciter
A le connaître
De plus près.
Carole Radureau (07/01/2016)
Image de Nizar Ali Badr
/http%3A%2F%2Fwww.kedistan.net%2Fwp-content%2Fuploads%2F2015%2F10%2Fnizar-ali-badr-pierres-artiste-syrien-kedistan.jpg)
Les pierres de l'artiste syrien Nizar Ali Badr | KEDISTAN
Le sculpteur syrien Nizar Ali Badr est un homme discret. Les mots ne sont pas son truc. Lui c'est les pierres. Je ne sais rien de lui, ni d'où il vient exactement, ni où il est juste maintenant. Je
http://www.kedistan.net/2015/10/04/les-pierres-de-lartiste-syrien-nizar-ali-badr/
/image%2F0566266%2F20160104%2Fob_800ec5_nizar-ali-bahr-fleurs-1.jpg)
La pierre et la plume - coco Magnanville
Poésie inspirée par l'artiste syrien Nizar Ali Badr . Cette petite valise pour y ranger les poèmes que ces oeuvres m'ont inspirée comme une muse les pierres ont glissé leurs longs cils sur ma ...
http://cocomagnanville.over-blog.com/2016/01/la-pierre-et-la-plume.html