Les peuples du monde – Etat des lieux- Guyana

Publié le 6 Janvier 2016

AMERIQUE DU SUD

GUYANA

Ce pays est le seul d’Amérique du sud à avoir pour langue officielle l’anglais. Tout comme son voisin le Suriname, il y a de grandes disparités ethniques avec les pays hispanophones et lusophones sud-américains.

Au XIXe siècle, il y a eu une arrivée massive d’asiatiques et d’africains dans les Guyanes.

Les descendants des populations venues d’Inde sont majoritaires dans le pays et représentent 52% de la population.

Les noirs et les métis représentent quand à eux 43% de la population et les blancs d’origine européenne, 2%.

Les Amérindiens qui avant la colonisation et comme de fait étaient majoritaires ne comptent plus que pour 5% de la population avec environ 41.000 personnes recensées en 2007.

Ils vivent principalement dans la partie amazonienne du pays.

La population comme on le voit est multi-ethnique et reconnue comme « land of six peoples », pays des six peuples : les afro guyanais, les indo guyanais, les amérindiens, les métis, les britanniques et les portugais.

Chacun ses groupes reste distinct de l’autre et conserve son propre style de vie, sa propre culture malgré un sentiment national qui tend à les unir.

La population amérindienne

Les amérindiens sont les descendants des peuples autochtones de la Guyana, regroupés en tribus côtières et intérieures.

Sur les côtes on trouve les groupes Caraïbes, les Arawak et les Warao, dans les terres les autres peuples.

La population se définit ainsi en ordre décroissant et par rapport à son lieu de vie :

Indian-Tribes-of-Guiana-WH-Brett-1868 » par W.H. Brett — Indian Tribes of Guiana W. H. Brett (1868). Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons.

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  • ARAWAK – 15.500 personnes – Près de la côte sur le plateau et les bassins fluviaux
  • WARAO – 5000 personnes – marais côtiers de l’ouest et du nord du pays.
  • KALI’NA – 3000 personnes – rivières côtières, forêts des plaines côtières.
  • AKAWAIO – 5000 personnes – plaines et forêts des hautes terres.

image

  • PATAMONA – 5000 personnes – sud de l’Akawaios, savane des hautes terres.
  • AREKUNA – 562 personnes – villages sur la rivière Kamarang.

image ci-dessous

Les Akawaio et les Arekuna pêchent dans la rivière Mazaruni et ses affluents. Le barrage inondera leurs terres et détruira à jamais une région célèbre pour la riche biodiversité de ses forêts luxuriantes.

© Audrey Butt Colson

Les peuples du monde – Etat des lieux- Guyana
  • MACUXI ou MACUSHI – 7750 personnes – nord de la chaîne de montagnes du Kanuku, région du Rupununi.
  • WAPISHANA – 6900 personnes- sur de la chaîne de montagnes du Kanuku, région du Rupununi.
  • WAIWAI – 200 personnes- plaine du secteur boisé de la région supérieure de l’Esequibo.

Dans les années 90, tous les groupes amérindiens avaient subi une acculturation, dont les groupes les plus acculturés semblent être ceux des régions côtières partageant des caractéristiques communes avec des afro guyanais et des indo guyanais.

Il y a eu des mariages mixtes assez nombreux entre amérindiens côtiers et afro guyanais.

Pratiquement tous les amérindiens parlent l’anglais en première ou seconde langue, presque tous les amérindiens ont été affectés par les influences des missionnaires pendant de nombreuses décennies. Ils ont été intégrés d’une manière ou d’une autre dans le système économique national, aux niveaux les plus bas.

Sources : mother earth travel, wikipédia, axl.cefan, ulaval

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