Après la catastrophe écologique au Brésil, l’heure est venue de rendre des comptes
Publié le 22 Janvier 2016
Deux mois après la rupture du barrage qui a provoqué la plus grande pollution environnementale que le Brésil ait connue, les habitants font toujours face à d’importantes difficultés au quotidien et réclament justice.
Sao Paulo (Brésil), correspondance
Pour la population riveraine du Rio Doce et les habitants du village de Bento Rodrigues, dévasté à jamais par la coulée de boue survenue le 5 novembre 2015, la rupture du barrage de l’entreprise Samarco à Mariana n’était pas un accident. L’enquête est toujours en cours.
Elle a, d’ores et déjà, rejeté l’hypothèse de la secousse terrestre. La région est en effet sujette à une activité sismique faible [1]. En revanche, plusieurs témoignages révèlent que les bassins de rétention, dans lesquels sont stockés les résidus de l’activité extractive, étaient arrivés à la limite de leur capacité. On sait déjà que c’est la rupture d’un premier barrage qui a entraîné le débordement d’un second situé en contrebas. Les critiques visent l’entreprise propriétaire de ces installations, Samarco, mais aussi la réglementation et les systèmes de contrôle, mettant ainsi en cause des responsabilités politiques et institutionnelles.
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