Banjo, quena et compagnie : La quena

(qina en quechua, kena, chokela et bien d’autres appellations différentes)

C’est une flûte droite utilisée dans les pays andins depuis l’époque Chavin au Pérou, il y a 2000 ans.

La quena moderne apparait au XVIe siècle.

Elle est présente au Pérou, en Bolivie, en Argentine, en Equateur, au Chili, en Colombie, au Venezuela et en Guyane.

Elle est fabriquée traditionnellement en roseau, en os, en pierre, en terre cuite mais de nos jours elle est plutôt fabriquée en métal, en bois ou en plastique. C’est le roseau de type balsa que l’on trouve aux lisières de la forêt amazonienne et dont on fabrique les embarcations du lac Titicaca qui la compose. Son bois est non creux mais fibreux à l’intérieur.

Le tuyau est percé de 5 à 6 trous équidistants plus un trou au-dessous. L’embouchure à une encoche en forme de U ou de V. elle est longue de 37.5 cm (entre 25 et 50 cm), et sa tonalité en sol majeur avec une échelle chromatique.

Elle permet de jouer en général en sol majeur.

Inti Illimani - Tocata y fuga

1974 La nueva canción chilena 01. tocata y fuga

https://www.youtube.com/watch?v=B7ywIpMUQNk

Quilapayún - Sonatina

Hugo Lagos compuso esta excelente canción, con un dueto de quenas increíble. Del "Instrumental" de Quilapayún.

https://www.youtube.com/watch?v=w9bOFRnn7No

Plusieurs variantes existent :

• la plus petite se nomme la quenilla
• la lichiwayu est celle des chipayas et des aymaras
• la quena quena mesure entre 50 et 70 cm
• la chokela mesure 45 cm

Quilapayún "Titicaca"

Inspiración musical de Eduardo Carrasco.

https://www.youtube.com/watch?v=OHOAXfkhSbo

Qinakuna ». Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons.

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Depuis l'arrivée des conquistadors, les instruments se sont peu modifiés ce qui permet de jouer des mélodies anciennes et les mélodies de style mestizo.

Les musiques amérindiennes d'aujourd'hui, les huaynos et les danzantes sont de la gamme chromatique occidentale qui introduit le jeu de note sensible et des tonalités.

A l'origine, les flûtes étaient utilisées dans des rituels agriciles (fécondation de la terre).

Leur usage est resté jusqu'à il y a peu de temps uniquement réservé aux hommes, car leur utilisation par les femmes était sensée porter malheur.