Infinies sont les pensées qui volent dans le sillon du cheval ailé
Publié le 1 Octobre 2015
Dans son univers
Planétaire
Le cheval tire sur ses ailes
Battements au gré du vent
A l’ombre de la lune
Qui pour toute fortune
Eclaire le monde.
Il est le messager
Des pensées.
Fleurs de nos âmes
En forme de cœur
Ou en forme de torrents
Les pensées se tournent
Vers la macule de l’avenir
Parfois elles retournent
Dans le pétale glacé
Du passé
Pour y puiser des forces,
Des forces bienfaisantes.
Infinies sont les pensées
Qui volent dans le sillon
Du cheval ailé
Elles n’ont aucunes barrières
Aucuns complexes
Aucuns scrupules
A être pensées assumées.
Elles n’ont besoin que de terreau
Riche en fibre
En minéraux
D’un peu d’eau tombée
Des larmes de la lune
Et d’un grand courant d’air pur et renouvelé
Libéré par les ailes d’un cheval
Messager de la fleur des jardins
Secrets.
Carole Radureau (28/09/2015)
http://Ce texte est libre de droit et diffusé sous licence creative commons
Pourquoi le morin khuur pour illustrer ce poème ?
C'est un instrument à cordes mongol qui a une légende liée au cheval ailé :
Un berger nommé Kuku Namjil reçut le don d’un poney magique ailé, qu’il montait la nuit pour voler et rejoindre sa bien-aimée. Une femme jalouse fit couper les ailes du cheval, de sorte qu’il tomba du ciel et mourut. Le berger, dans son deuil, utilisa les os de son défunt cheval pour faire un violon orné d’une tète de cheval, qu’il utilisa pour jouer des chansons émouvantes sur la vie de son cheval.
Mais j'y reviendrais dans un article détaillé......