Lo único que tengo
Publié le 16 Septembre 2015
Tout ce que j'ai
Qui me l'aurait dit, à moi,
Comment me le serais-je imaginé
Si je n'ai pas un seul endroit
Sur terre.
Et mes mains sont tout ce que j'ai
Et mes mains sont mon amour et mon soutien.
Et mes mains sont tout ce que j'ai
Ce sont mon amour et mon soutien.
Il n'y a pas de maison où aller,
Mon père et ma mère
Sont plus loin de ce quartier
Qu'une étoile.
Qui me l'aurait dit, à moi,
Que j'allais tomber amoureux
Alors que je n'ai pas un seul endroit
Sur terre.
Et mes mains sont tout ce que j'ai
Et mes mains sont mon amour et mon soutien.
Et mes mains sont tout ce que j'ai
Ce sont mon amour et mon soutien.
Lo único que tengo
Quién me iba a decir a mí,
cómo me iba a imaginar
si yo no tengo un lugar
en la tierra.
Y mis manos son lo único que tengo
y mis manos son mi amor y mi sustento.
Y mis manos son lo único que tengo
Son mi amor y mi sustento.
No hay casa donde llegar,
mi paire y mi maire están
más lejos de este barrial
que una estrella.
Quién me iba a decir a mí
que yo me iba a enamorar
cuando no tengo un lugar
en la tierra.
Y mis manos son lo único que tengo
y mis manos son mi amor y mi sustento.
Y mis manos son lo único que tengo
Son mi amor y mi sustento.
La voix de la résistance dans « Lo unico que tengo» de Victor Jara
La chanson « Lo Único Que Tengo » de l'auteur-compositeur-interprète chilien Víctor Jara est une expression poétique de lutte et de résistance dans un contexte d'inégalité et d'oppression. Víctor Jara était une figure emblématique de la musique de protestation en Amérique latine, et ses chansons reflétaient souvent les préoccupations sociales et politiques de son époque, en particulier dans son Chili natal pendant les années qui ont précédé le coup d'État de 1973.
Dans « Lo Único Que Tengo », Jara utilise la métaphore des mains comme symbole du travail, de l’amour et de la survie. Les mains représentent la seule possession et l'outil du travailleur pour faire face à l'adversité et construire sa vie. La chanson parle du manque de foyer physique et de la distance émotionnelle avec ses proches, reflétant la réalité de nombreuses personnes vivant dans la pauvreté ou l’exil. L’évocation du fait de tomber amoureux sans avoir sa place sur terre suggère la capacité humaine à trouver l’espoir et la beauté même dans les circonstances les plus difficiles.
Les paroles de Jara sont un appel à la solidarité et à la lutte collective, et sa musique est devenue un hymne pour ceux qui sont confrontés à la répression et qui recherchent la justice sociale. « La seule chose que j’ai » est un rappel de la dignité inhérente à chaque personne, quelle que soit sa situation matérielle, et de l’importance de la résistance pacifique et de l’unité dans la lutte pour un monde plus juste.
traduction carolita
source
https://www.letras.com/victor-jara/667864/significado.html