D'un ciel à l'autre pareil, passent les rêveurs
Publié le 3 Septembre 2015
Et nous avons abandonné notre enfance au papillon,
lorsque nous avons laissé
Un peu d'huile sur les marches
Mais nous avons oublié de saluer notre menthe
Oublié de saluer furtivement notre lendemain après nous
L'encre du midi était blanche, n'était
Le livre du papillon autour de nous
Papillon, fidèle à toi-même, sois comme tu l'entends
Avant ta nostalgie et après
Accepte que je sois ton aile et ma folie vivra avec moi
Papillon, né de toi-même, ne m'abandonne pas au sort
qu'on me destine
Ne m'abandonne pas
D'un ciel à l'autre pareil, passent les rêveurs
Suite royale du papillon, chargée de miroirs d'eau
Nous pouvons être tels qu'il nous faut
D'un ciel à l'autre pareil, passent les rêveurs
Le papillon tisse de l'aiguille de lumière
Les atours de sa comédie
Le papillon vient de lui-même
Et danse dans le feu de sa tragédie
Moitié griffon. Ce qui l'a touché, nous atteint
Une ressemblance tapie entre lumière et feu, entre deux
chemins
Non. Notre amour n'est ni déraison, ni sagesse
Toujours ainsi, ainsi et ainsi
D'un ciel à l'autre pareil, passent les rêveurs
Le papillon, une eau qui aspire à s'envoler
Il s'échappe de la sueur des jeunes filles, et croît
Dans le nuage des souvenirs
Le papillon est ce que ne dit pas le poème
Si léger qu'il brise les mots
Comme le rêve, les rêveurs
Soit !
Que notre lendemain soit avec nous
Et notre passé aussi
Que notre journée soit présente au festin de ce jour
Apprêté pour la fête du papillon
Et les rêveurs passeront sains et saufs
D'un ciel à l'autre pareil
D'un ciel à l'autre pareil, passent les rêveurs