Ouvre tes bras que je vois le monde
Publié le 1 Juillet 2015
Ouvre tes bras
Que se nouent le chêne vert et fier
Et le kermès qui s’époumone
Que leurs boutures s’enracinent dans l’hormone de la
Solidarité.
Ouvre tes mains
Et laisse s’évader le buisson d’ardents rameaux
Qui avait beau se faire beau
Chaussure à son pied n’avait rencontré.
Ouvre l’espace que le nuage au loin
Dessine ton toit du monde
Il a la forme d’un cheval
Qui jette au loin son écume de petits nuages frères.
Ouvre les cieux que d’un ton joyeux
La nature s’épanouisse en un gros serpent vert.
Ouvre nos yeux
Que d’un trait de rimmel
La vérité étincelle d’une pluie d’étoiles éduquées
Puissantes et frémissantes tel le poussin dans l’œuf.
Ouvre ta chemise
Que ton cœur battant
Montre le dessin de son rythme enfiévré
Batte la chamade d’un caillou au sang chaud.
Ouvre ton horizon
Que mon horizon colle à sa peau
De pierre et de roche lente
D’émeri de la libre conscience.
Ouvre ta bouche
On dirait celle d’un nouveau-né
Sans dents et toute neuve
Prête à crier :
C’est beau , le monde !
Carole Radureau (30/06/2015)
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« Montpellier-le-Vieux Porte-de-Mycene » par Benh LIEU SONG — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons -