Etats-Unis / Canada : Les Hurons-Wendat
Publié le 27 Avril 2015
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image Hurons 1880, Library and Archives Canada, Public Domain
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Première nation originaire du sud de l’Ontario au Canada.
Langue iroquoienne.
Auto-désignation : le nom indien de la nation est wendat (ouendate) = insulaire. Ceci en rapport avec leur lieu d’habitation sur la presqu’île de la baie géorgienne.
Le nom huron a été donné par les premiers français en référence à leur coiffure semblable à celle des Mohawks et des Ojibwé rappelant la hure du sanglier femelle en France.
Population : 7000 personnes (2012
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image « 1755 Bellin Map of the Great Lakes - Geographicus - GreatLakes-bellin-1755 » par Jacques-Nicolas Bellin —−. Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons - BotMultichillT
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Territoire – La Huronie
Avant 1619, ils disposaient d’un territoire au Canada mais aussi aux Etats-Unis . Il mesurait 8801 km2, délimité à l’est par la rivière Niagara, à l’ouest par la rivière Sainte Calire et au sud par le lac Erié.
Le territoire d’origine était une zone excellente pour la chasse et la pêche et la baie Georgienne avec ses nombreux affluents permettait aux Wendats de contrôler les échanges entre le sud et le bouclier canadien.
Avant l’arrivée des colons, la confédération huronne noue de bonnes relations avec les Pétuns et les Neutres et quelques tribus de la confédération des 5 nations iroquoises ainsi qu’avec les Algonquiens de la vallée de l’Outaouais ( les Outaouais, les Nipissing, les Algonquins). Mais à l’arrivée des français ils sont en guerre avec les Iroquois.
Les nations
- Nation Huronne-Wendat de Wendake – ville de Québec – 2999 membres (1307 résidants).Nommés aussi les Hurons de Lorette.
- Nation Wyandot d’Anderdon – Ontario du sud et Michigan, QG à Trenton (Michigan) – 800 membres
- Nation Wyandot du Kansas – QG à Kansas city – 400 membres
- Nation Wyandotte de l’Oklahoma à Wyandotte – Oklahoma- 3000 à 4000 membres.
Histoire
- Jusqu’à la moitié du XVIIe siècle : ils occupent un territoire conséquent chevauchant la frontière des EU (Oklahoma, Détroit), le sud-est de l’Ontario (Penetagueshene, Midland) et le Québec. Ils exploitaient des territoires de chasse et de trappe.
- 1609 : premiers contacts avec les français. Ils décident de former une alliance militaire et commerciale avec Samuel de Champlain.
- 1615 : arrivée des missionnaires récollets sur le territoire Huron.
- 1616 : l’alliance est effective, les français libres de circuler en territoire huron et doivent intervenir en cas de conflit. Les français vont entrer avec les Hurons en guerre contre les Iroquois.
- 1625 : arrivée des jésuites.
- 1633 : les français ajoutent une clause au contrat d’alliance : que les Hurons doivent héberger sur leurs terres les missionnaires chrétiens.
- Dans les années 1640 : de nombreux jésuites s’installent parmi les Wendats, apprennent leur langue et leurs coutumes indiennes mais certains indiens ne les acceptent pas, les prenant pour des sorciers car ils ne sont pas touchés par les épidémies qui déciment les leurs (les virus étant introduits par les nouveaux arrivants). Il y aura à partir de ce moment-là de nombreuses conversions à la religion chrétienne car les Hurons chrétiens avaient des avantages que les autres indiens n’avaient pas.
- 1634/1650 : démembrement de la confédération de Wyandots, dispersion des familles regroupées autour de 4 ou 5 tribus. La population huronne comptait alors 20 à 30.000 personnes.
- 1650, il n’en reste plus qu’une centaine, décimés par les maladies importées par les blancs variole, petite vérole, influenza, rougeole, de 18.000 à 9000 personnes)et par les guerres entre Hurons et Iroquois, français et anglais qui durent une vingtaines d’années.
- Une partie de la population huronne est intégrée à la confédération iroquoise, les Tahontaenrat qui restent unis et vont s’installer dans les pays deq Neutres en 1650/1651 et s’établir en pays Sénéca. Ils seront naturalisés iroquois.
- Un groupe de survivants se scinde den deux et forme les Wyandots des grands lacs et les Hurons-Wendats de Wandake.
- 300 partent en exil pour se rendre à Québec où ils occuperont jusqu’à six emplacements différents avant de s’établir dans la village de Lorette en 1697. Les descendants vivent dans la réserve indienne de Wendake (village des Hurons).
- L’autre groupe, les Wyandots s’enfuit vers l’ouest et trouve refuge dans les états actuels de l’Ohio et du Michigan . Ce sont les Wayandots de l’ouest. A la fin du XVIIIe siècle, les Wyandots de l’ouest obtiennent une position d’importance symbolique en tant qu’oncles » de la confédération du Wabache qui combattait aux EU dans les années 1790. Ils sont divisés en trois groupes, la nation Wyandot d’Anderdon qui est restée dans la Michigan et l’Ontario, un groupe qui vit au Texas et le troisième groupe le plus important qui vit dans l’Oklahoma.
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- image ci-dessous « Huronie » parDonnacona — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 4.0 via Wikimedia Commons -
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image « Three chiefs of the Huron » par Edward Chatfield(Life time: 1802-1839) — Original publication: 1825Immediate source: http://www.virtualreferencelibrary.ca/detail.jsp?R=DC-JRR56&searchPageType=vrl. Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons - MatGTAM
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Les tribus
La nation se divisait en quatre grandes tribus :
- La tribu de l’Ours (Attignawantan) – la tribu la plus nombreuse comptant environ la moitié de la population. En 1640, le clan de l’ours comptait 13 villages.
- La tribu de la Roche (Arendarhonon) – territoire entre Coldwater et Orilia. 4 villages dont celui de Cahiague qui est le plus important.
- La tribu de la Corde (Attigneenongnahac) – territoire situé entre les rivières Sturgeon et Coldwater sur la crête du mont St Louis. 3 villages principaux. C’est l’une des plus anciennes tribus avec celle de l’Ours.
- La tribu du Chevreuil ( Tahontaenrat) – dernière tribu à s’établir au Wendake, territoire au nord du lac Orr.
Le « peuple du Marais », Ataronchronon n’était pas reconnu par la confédération pourtant il était représenté par les dirigeants de la tribu de l’Ours dont il était composé de segments ainsi que de réfugiés fuyant les Sénécas.
Il y avait des conseils de tribus convoqués par le chef d’un segment de clan. Une fois par an, les chefs de segments claniques assistaient à un conseil de confédération pour y débattre des guerres communes, des plans de défense, renforçant ou renouvelant des liens entre nations.
Les clans
Un clan rassemble les descendants d’un même ancêtre. Les chefs réunis par les conseils de clan étaient uniquement des hommes, les femmes n’avaient pas droit de cité.
Les Wendats se mariaient à l’extérieur de leur clan ce qui préservait des liens d’alliance.
Le mythe de la création du monde Légende Huronne – Wendat.
Il y a fort longtemps, les Hurons-Wendat vivaient de l’autre côté du ciel. Un jour, une jeune femme enceinte nommée Aataensic cherchait des racines au pied d’un grand arbre pour guérir son mari malade. Malheureusement, elle perdit pied et tomba dans un trou du ciel. En tombant, elle s’accrocha à l’arbre, mais il chuta avec elle. Deux grandes oies sauvages aperçurent la jeune fille dans sa chute rapide. Étirant leurs ailes immenses, elles se précipitèrent vers la pauvre Aataensic. Elle la sauvèrent d’une noyage certaine dans l’océan, en la posant sur leur dos. L’arbre coula jusqu’au fond de l’océan. Ne sachant que faire de la jeune femme, les grandes oies s’adressèrent à la Grande Tortue qui nageait dans l’océan. Reconnue par tous pour sa sagesse, la Grande Tortue décida de convoquer une réunion de tous les animaux aquatiques afin de trouver une solution. Elle demanda aux animaux les plus courageux de lui rapporter quelques mottes de terre qui se trouvaient sur les racines de l’arbre tombé au fond de l’océan. Parmi les meilleurs nageurs, la loutre, le rat musqué et le castor plongèrent l’un après l’autre, mais tous revinrent bredouille. La situation était sans issue. C’est alors que le vieux crapaud surprit tout le monde en se portant volontaire et plongea aussitôt dans l’océan. Beaucoup plus tard, alors que tous le croyaient disparu à jamais, le crapaud refit surface avec quelques mottes de terre dans sa gueule. Cette terre fut déposée avec soin sur le dos de la Grande Tortue et rapidement, devint une très grande île verdoyante. La jeune femme s’établit sur l’île et donna naissance à son enfant. Cette île fut nommée Wendake et depuis elle est habitée par la nation Huronne-Wendat. Depuis ce temps, chaque fois que la Grande Tortue bouge, la terre se met à trembler.
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image « Coregonus maraenoides » par Danvasilis — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons -
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Mode de vie
Ils étaient agriculteurs cultivant les trois sœurs, c’est-à-dire le maïs, le haricot et la courge. Le maïs était l’élément de base de l’alimentation (65%). Les grains séchés et décortiquées étaient broyés ou écrasés entre deux pierres pour en faire de la farine. Ils cultivaient également du tournesol pour l’huile (cuisine et pour enduire le corps).
Les femmes cultivaient leurs parcelles sur des buttes légèrement surélevées.
Le sagamité (soupe de maïs) était enrichi avec des morceaux de poisson, de viande et de courge.
Ils fabriquaient un pain de maïs sans levain cuit sous la braise et parfois agrémenté de fruits secs, de viande de chevreuil.
Les hommes pêchaient avec des filets et des barrages, parfois des javelots de bois armés d’une pointe.
Les poissons pêchés : corrégone, truite, esturgeon, brochet, poisson-chat.
Les poissons étaient séchés et fumés.
La maison longue
Les villages étaient construits à l’abri d’une falaise, à proximité d’une source d’eau, en surplomb d’une voie navigable et à portée d’une source de bois pour les foyers et les constructions.
Les maisons mesuraient en moyenne 25 à 30 mètres de long sur 6 à 9 mètres de large et autant de haut.
Elles n’avaient pas de fenêtres, construites dans des troncs recourbés en arceaux recouverts d’écorce et de gaules. Les deux extrémités étaient percées pour y faire les portes basses.
Des orifices étaient aménagés dans le toit pour laisser entrer la lumière et s’échapper la fumée.
Des foyers espacés de 6 mètres desservaient chacun deux familles. 36 à 40 personnes pouvaient occuper le logement qui durait de 8 à 10 ans. Les villages quand à lui déménageait tous les 20 à 40 ans.
Elle hébergeait six familles environ. La famille comprenait la femme, ses filles ou (et) ses sœurs ainsi que leurs maris et enfants respectifs.
Les femmes dirigeaient les maisons longues, c’étaient les gardiennes du noyau familial et des traditions du village.
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image ci-dessous « Huron-Maison-Longue-Reconstituée-Extérieur 01 » par Pierre5018 — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 4.0 via Wikimedia Commons -
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Maison longue du village traditionnel Huron Wendat
Uploaded by Villaggio Indiano: Village Huron Site Traditionnel on 2011-04-01.
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« Krieghoff Huron-Wendat » par Cornelius Krieghoff — Cette image est disponible au Musée McCord sous le numéro d'accès M977.90.1C Jeangagnon
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Les moyens de transport
Les canots d’écorce permettaient de parcourir les longues distances. Ils mesuraient sept mètres de long et un mètre de large et quatre à cinq hommes pouvaient s’y tenir avec la cargaison. L’hiver, ils se déplaçaient à l’aide de raquettes et de traineaux.
La chasse
Au printemps en en automne : gibier de choix le chevreuil pour la chair et le cuir. La viande était fumée et composait le plat principal lors des fêtes et des célébrations.
Ils chassaient l’ours avec les chiens dressés. Le chien était d’ailleurs leur seul animal domestique.
La chasse au castor se faisait avec des collets ou bien ils étaient tués avec les flèches ou les matraques. Les castors servaient pour la chair et la fourrure qui joua un rôle clé dans le commerce au XVIIe siècle.
La cueillette
La cueillette était importante : fruits mûrs (fraises des bois, groseilles, mûres, framboises), bleuets, noix de caryer et glands en automne, racines de roseau, sève d’érable récoltée dans de petits cornets d’écorce, chanvre pour fabriquer la corde, les filets et les paniers.
Le partage des tâches
Les femmes
Elles devaient confectionner les repas, faire les travaux de couture, le tannage des peaux, s’occuper de l’éducation des enfants, entretenir le feu et les foyers, partir à la cueillette, confectionner les paniers et les récipients, tisser des nattes et des filets, s’occuper des cultures et des soins à la famille.
Les hommes
Ils se devaient de devenir de courageux guerriers, de bons pêcheurs et chasseurs ainsi que de bons commerçants. Leurs taches : défrichage des parcelles pour les plantations, chasse, pêche et entreposage du poisson, fabrication d’ustensiles, d’outils en bois et en pierre, réparation des bâtiments du village, fabrication de canots, d’armes, de pipes, de raquettes, de traineaux, négociations de paix.
« Ceinture flechee perlee, finger-woven, plaited and beaded sash, Huron-Wendat, view 2, Canada, Quebec, 1825-1875, wool, glass beads - Royal Ontario Museum - DSC04423 » par Daderot —
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Artisanat
Les filles apprenaient les techniques de tissage et de poterie directement de leurs mères.
Les hommes fabriquent des raquettes et des ustensiles utilitaires mais plus tard les objets fabriqués serviront au commerce pour avoir des sources de revenus : raquettes paniers, mocassins, canots ....
Quelques artistes-artisans sur ce site ICI
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« John Richard Coke Smyth » par John Richard Coke Smyth — Archives du Canada. ID #20636 Credit: Smyth, National Archives of Canada, C1041. Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons - BAILLEUL
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Vie de la famille
Le mariage n’était pas définitif et chacun pouvait y mettre fin ce qui ne se produisait pas souvent si le couple avait des enfants.
Il y avait des contraintes pour les femmes enceintes : elles ne pouvaient pas être aperçues avec le gibier, ne devaient pas entrer chez les personnes malades.
A sa naissance, le bébé avait les oreilles percées et on lui donnait un nom.il était enveloppé de fourrures et porté dans un porte-bébé garni de duvet. La mère allaitait son enfant jusqu’à l’âge de 2 ou 3 ans, ensuite il mangeait de la soupe et de la viande pré-mastiquée. Les enfants étaient adorsé et les familles prenaient grand soin d’eaux. Il n’y avait pas de châtiments corporels comme punition afin d’éviter l’humiliation. Il y avait peu d’éducatio, les enfants apprenant à l’école de la vie.
Les filles avaient pour devoir d’aider leurs mères dans leurs travaux.
Les garçons devaient devenir braves, audacieux et autonomes. Ils s’infligeaient dès leur plus jeune âge des coupures et des brûlures pour s’entraîner aux épreuves devant plus tard sanctionner leur courage viril.
Matrilinéarité
Les Wendats avaient adopté la filiation matrilinéaire : l’enfant fait partie du clan de sa mère et c’est l’oncle maternel qui l’éduque. Il y avait une grande liberté sexuelle et les femmes pouvaient changer de compagnon ou de mari si elles le souhaitaient.
Chaque Wendat appartient à l’un des huit clans matrilinéaires, les membres d’un même clan ne peuvent pas se marier entre eux.
La législation
Ils avaient établi des lois concernant les différents crimes pouvant survenir à l’intérieur des tribus, ces crimes étaient classés en quatre catégories différentes et avaient des sanctions en relation avec la gravité des faits. Il y avait le vol, la sorcellerie, les trahisons, le meurtre et l’assaut (qui n’étaient pas sanctionnés de la même façon, le meurtre étant toujours plus sévèrement puni).
La fédération des 7 feux (Wendat du Québec)
Il s’agit d’une alliance politique des autochtones du Québec, formée d’autochtones catholiques principalement, des villages de la vallée du St Laurent.
Les villages étaient formés autour du village de Kahnawake et comprenaient 5 nations autochtones (Hurons, Abénaquis, Algonquins, Nipissingues et Iroquois).
Il s’agissait d’une plateforme commune pour favoriser les échanges commerciaux (commerce de la fourrure) et une organisation politique.
La religion traditionnelle
C’est une religion animiste. Les objets et les animaux possèdent un esprit tout comme les hommes et il convient de les respecter au même niveau.
Le rêve est important car il contient un message à toujours prendre au sérieux mes rêves se racontent et sont analysés
Le maïs est important également en tant qu’aliment de base on lui prête des attributions précises ainsi que des fêtes rituelles pour permettre les bonnes récoltes
Les fêtes ponctuent la vie annuelle des tribus avec la plus importante qui est celle dédiée aux morts
Les ossements des morts sont déplacés lorsque le village déménage et ils sont mis dans un cimetière commun à plusieurs villages les osa, avant étaient enterrés dans un tumulus, tous les morceaux de chairs et de vêtements étaient retirés du squelette cette fête permettait la cohésion entre les villages et l’on s’y racontait des histoires.
La règle du don
Pour prévenir les inégalités, la règle du don codifie la société huronne. C’est un acte de générosité, d’hospitalité et d’échange cérémoniel qui assure le partage des biens produits sans avoir recours à un marché. Ce don a une valeur symbolique et religieuse.
Il y a 3 parties distinctes : l’obligation de donner, de recevoir et de rendre.
Souvent ce qui était rendu l’était d’une plus grande quantité que le bien reçu.
Un huron ne faisant pas preuve de réciprocité était associé à la sorcellerie.
Les Hurons en effet ont un mépris de l’accumulation des biens et vivent dans une société égalitaire. C’est le clan qui est privilégié avant tout. Les biens qui restent après la redistribution sont partagés dans tout le village. Il est interdit de pratiquer des transactions commerciales dans les villages Hurons.
Les sites
http://www.huron-wendat.qc.ca/
sources : wikipédia,
image ci-dessous « Groupe Huron-Wendat Wendake 1880 » par Livernois — Cette image est disponible au Musée McCord sous le numéro d'accès MP-0000.223 Jeangagnon
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Kanata : l'héritage des enfants d'Aataentsic
Documentaire d'une densité poétique et personnelle sur la nation huronne-wendat. René Siouï Labelle retrace l'itinéraire de ses ancêtres. Il arpente le territoire, recueille des images. Le pa...
http://www.onf.ca/film/kanata_l_heritage_des_enfants_d_aataentsic