La rose noyée
Publié le 28 Mars 2015
Dans une flaque
A l'onde reposée
Une rose gît,
Noyée.
Elle n'avait pas la force
De maintenir
Sur son cou trop frêle
Sa jolie tête bien formée
De cent pétales imbriqués.
Son parfum de pomme mûre
Aucun secours
Aucune main tendue
Ainsi que ses aiguillons
Acérés pourtant pour de bon.
Dans une flaque
D'eau boueuse
Vestige d'un orage
Violent et bref
Une rose dans sa robe d'ivoire
Trempe comme dans sa baignoire.
Un pétale veut être bouée
Un autre tend son aile au ciel
Le cœur essaie de crier
Au secours !
Mais ses mots
Tels des mots d'amour sans écho
Sombrent dans le fond d'une
Flaque,
Marigot du temps-sélection
Qui,
Sans pitié ni affection
Range la nature selon les normes .
Rose noyée
Tel ton cœur de nacre
Vaincu d'avoir cru un jour
A l'amour
Dis,
Quand renaîtras-tu ?
Carole Radureau (28/03/2015)
PC : Après coup, en me relisant, je me rends compte qu'en éditant ce texte en ce moment, ça peut prêter à confusion.
Non, je n'ai pas pensé au PS et à sa débâcle en écrivant ceci, j'ai pensé à une rose comme celles que j'ai dans le jardin de mon coeur et qui peuplent avec bonheur ma poésie.
Le PS lui, a lamentablement empalé son noble symbole qu'il ne méritait pas sur l'épine acérée du capitalisme. On ne peut rien pour lui, à part lui conseiller de changer son symbole pour l'ortie plus appropriée, cause de géantes crises d'urticaires chez ses concitoyens si j'en crois leur mal être évident et affiché.