Le corbeau et l’aigle

Publié le 23 Décembre 2014

Au moment où Tabaldak distribuait les couleurs

Un oiseau s’agitait battant ses ailes faisant le pitre

Il était bruyant perturbant et fini par renverser

Toutes les teintures qui une fois mêlées

Devinrent d’un noir bien profond.

 

Tabaldak calmement pris le vilain oiseau blanc

Le tenant pas les pattes il le trempa dans la teinture

Noir serait son plumage et pour le reste du temps

Oiseau bruyant, compromettant et isolé

Serait son rôle sur la terre des hommes : son nom serait

Corbeau.

 

 

Un autre oiseau désolé de voir l’attitude du sieur corbeau

Dit au créateur qu’il aurait aimé voir son plumage

Se parer de plumes couleur arc-en-ciel.

Tabaldak ému lui dit d’ouvrir bien grandes ses ailes :

Il y peignit en noir quelques petites touches réparties et lui dit :

Tu seras mon oiseau symbole, celui qui sera respecté.

 

Volant bien haut pour tracer le cercle sacré

Tu pourras le soleil regarder en face

Mes enfants sur leurs totems

Ouvriront grand tes ailes afin de m’honorer.

Tu seras le guide des indiens égarés.

On te nommera : Aigle.

 

 

Ainsi fut fait comme le narre la légende du peuple abénaki d’Odanak : Les oiseaux.

 

Carole  Radureau (21/12/2014)

 

Ce texte ci-dessous est libre de droit et diffusé sous licence creative commons

 

Rédigé par caroleone

Publié dans #Mes anar-poèmes, #Les oiseaux

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