« Notre nom est Rémi »
Publié le 3 Novembre 2014
Une belle et courageuse fronde de la part de ses jeunes.
Et quelle honte que cet état policier qui semble vouloir copier les méthodes des paramilitaires mexicains.
C'est très très inquiétant !!
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Retour sur le rassemblement de mercredi, à Paris, à la mémoire de Rémi Fraisse, où la police a procédé à plus d’une trentaine de gardes à vue. Les personnes gardées à vue - dont notre reporter - ont choisi de se présenter comme « Rémi ». Récit.
Paris, reportage
Ce mercredi 29 octobre. Aux alentours de 19h30, entre 200 et 300 personnes se retrouvent place de l’hôtel de Ville, à Paris, à la mémoire de Rémi Fraisse, décédé dimanche sur le site de l’hypothétique barrage de Sivens.
Le site du rassemblement parisien est truffé d’une cinquantaine de camions deCRS, postés dans les rues autour de la place de l’Hôtel de Ville. L’ambiance est plutôt calme, avec des prises de parole, des bougies allumées, et des banderoles sur lesquelles on peut lire "faisons barrage à l’horreur", "hommage à Rémi", mais aussi : "l’Etat tue".
Petit à petit, les cordons de CRS se rapprochent de la place. La rue de Rivoli est bloquée dans un face à face entre CRS et manifestants au son de slogans scandés par la foule : "Police partout, justice nulle part","Flics, porcs, assassins" , "l’Etat assassine, l’Etat réprime""Rémi, Rémi, on n’oublie pas, on pardonne pas", "Police nationale, milice du capital".
Les forces de l’ordre continuent de se rapprocher, faisant monter la tension. Des barrières mobiles installées sur la place de l’Hôtel de ville sont jetées par terre, des barnums blancs targués : "Demain l’insurrection".
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