Monde autochtone 2014 : La Guyane française
Publié le 8 Octobre 2014
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La Guyane a des frontières communes avec le Brésil et le Surinam. C'est le plus vaste et
le plus forestier des départements français : 94 % de son territoire sont recouverts par
la forêt équatoriale.
La population de ce département français, équivalant à peu près à la superficie du
Portugal, est concentrée à 80 % le long des 320 km de bande côtière bordée par l’océan
Atlantique. Tout l’arrière‐pays (90 % du territoire) est couvert de forêts tropicales
denses et n’est accessible, hormis la voie aérienne, qu’en bateau grâce aux fleuves
Maroni (qui sépare le Surinam et la Guyane), Mana, Sinnamary, Approuague et Oyapook
(qui sépare la Guyane et le Brésil).
La Guyane compte plusieurs communautés amérindiennes (environ 5 % de la
population, soit entre 6000 et 9000 personnes) dont les membres sont considérés
comme les descendants des plus anciens habitants (probablement quelques milliers
d’années) du pays. Les Palikur (entre 600 et 1000 locuteurs) habitent dans la zone
littorale (Macouria) ainsi que dans l’embouchure du fleuve Oyapok, près du Brésil. Les
villages Lokono (Arawak) (150‐200 sont installés dans la périphérie de Cayenne et de
Saint Laurent du maroni et les Kali’na (entre 2000 et 4000 loc.) l’ouest (Awala‐
Yalimapo, Saint‐Laurent‐du‐Maroni) sur le littoral jusqu’à Kourou. Les Wayana (200‐
900 loc.) sont établis dans le sud guyanais (Antecume‐Pata, Elaé, Twenke, sur le haut
Maroni), les Teko (Emerillon) (200‐400 loc.) et les Wayampi (400‐600 loc.) sur le haut
Oyapock.
Qu'ils se situent dans l'une ou l'autre zone géographique, les Amérindiens ont maintenu
un mode de vie basé sur les activités de subsistance : chasse, pêche, agriculture sur
brûlis. Nombre d’entre eux, vivant notamment sur le littoral sont occidentalisés mais ils
maintiennent un lien fort avec leur culture d’origine.
Pour lire la suite du rapport : ICI
Pour mieux connaitre la problématique de l'orpaillage en Guyane.
un film de Philippe Lefaix 2003 - 53' - F productions
Frontières passoires, chercheurs d'or, tortures et actes de barbarie, corruption, mercure déversé dans les fleuves et omerta généralisée. Le film qui a révélé l'ampleur de la catastrophe sanitaire et environnementale dans le plus grand département français.
Film refusé par toutes les chaînes nationales !
Prix du meilleur film pour les droits de l'homme - festival Cinéeco 2003
Prix du documentaire - Festival international du film de l'environnement 2003.
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Quelques peuples de Guyane française et des pays frontaliers :