Bolivie : Le salar d’Uyuni

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Sur les hauts plateaux du sud- ouest bolivien dans le département de Potosi se tient le salar d’Uyuni, un immense désert de sel d’une superficie de10.582 km2.

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Il représente un tiers des réserves de lithium exploitable de la planète.

Situé à une altitude de 3658 mètres il a été formé il y a environ 10.000 ans quand l’étendue d’eau salée était une partie du lago Minchin, un lac préhistorique géant. Le lac est asséché mais il reste néanmoins deux petits lacs et les deux déserts de sel, le salar de Coipasa et le salar d’Uyuni.

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Photo satellite du lac Poopó prise en septembre 1991. En haut à droite, la tache foncée correspond au lac Uru Uru près duquel est construite la ville d'Oruro (Anakin)

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Le lac Poopo : un lac salin situé à 130 km d’Oruro d’une superficie de 1340 km2 à 2500 km2 quand il est plein. Il est alimenté par le lac Titicaca.

image Salar de Coipasa (à droite), Salar de Uyuni (à gauche), Lac Poopó (en bas de l'image). Au loin, l'Océan Pacifique et la côte chilienne.( Luigi Chiesa)

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Le lac Uru Uru : un lac tectonique relié au lac Titicaca par le rio Desaguedero. Long de 21 km, large de 16 km, il a une superficie de 260 km2.

Le salar de Coipasa

Il est situé à 3680 mètres d’altitude, mesure 70 km de long, 50 km de large pour une superficie de 2218 km2.

C’est le second plus grand salar du pays, qui entoure le lac de Coipasa.

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Le salar d’Uyuni contient des sels de bore (ulexite), des chlorures , des carbonates , des sulfates de sodium, de potassium, de magnésium, de lithium.

5.5 millions de tonnes de lithium exploitables (contenus dans les batteries électriques) sont convoités par les multinationales du monde entier.

Pour l’heure le président Evo Morales ne permet pas qu’il soit exploité.

Il existe un triangle du lithium qui passe par Uyuni et entre le salar d’Atacama au Chili et le salar de L’hombre muerto en Argentine.

Le sel est exploité.

25.000 tonnes par an.

Cela n’est rien par rapport aux 64 milliards de tonnes estimées de ce gisement dont l’épaisseur par endroit peut atteindre 120 mètres.

Souvent à la période des pluies de janvier à mars le salar est recouverte de quelques centimètres d’eau et l’aspect est alors surprenant.

Le reste de l’année c’est le vent qui trouve son domaine en soufflant constamment.

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Le site est très touristique, le terrain entièrement plat permet aux véhicules de s’y déplacer sans risque.

Au milieu du salar se trouve Inca Huasi une colline constituée de roches calcaires avec des restes de coraux et de coquillages marins. C’est un lieu très touristique par sa physionomie apportée par les catus génats trichocereus pasacana qui peuvent mesurer jusqu’à 10 mètres.

source : wikipédia

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